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27/09/2010

L'avenir de Molière

Il y a, je crois, une relation entre simplicité d'écriture d'une langue et politique. Les Grécs, qui ont les premiers, inventé la démocratie, ont été les premiers auparavant, à inventer, un alphabet si simple, qu'il permetait pour la première fois, à des amateurs(marchant, aristocrates, artisans), alors que jusque là, seul quelques professionnels(scribes), pouvait consacrer assez de temps et d'effort pour maitriser les difficultés de l'écriture. De nos jours, les deux pays pourvu d'écriture idéographiques, écritures bien plus difficiles à maîtriser que les écritures alphabétiques, la Chine et le Japon, ont un rapport particulier à la politique. Bien que s'étant l'un et l'autre beaucoup développé économiquement, l'un n'est pas une démocratie, l'autre n'a pas connu d'alternance depuis plus de cinquante ans.

Régulièrement sur les médias; on entend des individus cultivés glorifier la langue française pour son aboutissement, sa supposée clareté, son hypothétique supériorité. Certains proposent des mots authentiquement français pour éviter l'emploi de mots étranger. Et chacun d'entre eux d'expliquer l'intérêt de conserver à la langue française, son lustre, son originalité, sa différence. Tout emploi de mot étranger, toute simplification de l'orthographe ou de la grammaire, devenant, disent ils, une atteinte à la beauté et la richesse de notre langue. La langue devient un repère national identitaire, semblant appartenir à l'état par l'intermédiaire de l'académie française, aux lettrés, à une catégorie d'individus qui utilise la langue française avec virtuosité. La langue française ne semble appartenir ni aux Suisses, ni aux Belges, ni aux Québécois, ni à un quelquonque pays d'Afrique. La langue française ne semble pas,non plus, appartenir à ceux qui l'utilise au quotidien, c'est à dire la masse d'individus qui s'en fiche pas mal de connaitre telle où telle exception de grammaire ou d'orthographe, et qui utilise sa langue maternelle pour vivre sa vie. Pour cette majorité d'individus qui ne se sentent pas supérieurs dans l'utilisation de la langue française, comment vit-elle sa langue et ses difficultés ?  Doit-elle subir l'appropriation de cette langue par une élite intellectuelle ?

Dans la langue française, on retrouve, comme dans la culture française, ce goût pour l'élitisme. Que vaudrait la langue française, si seulement une élite la parlait ? Une langue difficile à écrire, dont seuls les meilleurs peuvent se vanter de bien maitriser. Le passé glorifié au dépend du présent et encore plus, de l'avenir. Ce sont des académiciens qui définissent les règles d'orthographe et de grammaires, qui les compliquent à l'envie depuis trois sciècles, et peuvent ainsi permettre à une minorité d'individus qui ont le temps, l'envie, les qualités intellectuelles, pour maitriser les nombreuses difficultés. Une peur pessimiste et agressive étreint ces personnes soucieuses de protéger la langue française; comme on protègerait un objet fragile et menacé. Ainsi, un partie des français est attachée à ces règles idiotes et surrannées de grammaire et d'orthographe, qu'ils maitrisent mal, mais qui permettent de dégager une élite. Et les français ont besoin d'une élite. Sur l'élite, il y a quelque chose de plus, une espèce de force divine qui émerveille les français. Le français ont-ils encore besoin de s'esbaudir ainsi de leur élite ?

On pense dans une langue. On ne peut faire autrement que de penser dans une langue familière. Une langue porte une culture et une mentalité. Le langage sans qu'on y prête attention, formate la pensée. En banissant les mots étrangers dans le vocabulaire français, il devient difficile de ne pas banir les étrangers de sa pensée, mais aussi de la société. Or la politique commence en donnant à chacun une place; chacun attend une reconnaissance d'autrui. Si on ne donne pas une place à quelqu'un, ou à un groupe d'individu, on crée les conditions psychologiques de l'agressivité, de la haine, de la violence. Comment dans ces conditions, peut-on penser sereinement l'Europe, la globalisation, le progrés scientifique, l'avenir; si on ne se donne pas les mots pour le faire ? Pour penser l'évolution, il faut faire évoluer la pensée. Et pour commencer à faire évoluer la pensée, il faut faire évoluer le vocabulaire. L'évolution du vocabulaire doit accompagner l'évolution de la situation politique, elle peut même la devancer. En cherchant à empêcher la langue française d'évoluer, on crée des difficultés à penser l'évolution de la France, l'évolution de la communauté d'individu auquel on appartient, et donc de soit-même. Bloquer l'évolution d'une langue, c'est se condamner au pessimisme et à la peur. Comment peut-on faciliter l'apprentissage des langues étrangères à nos enfants, et donc les préparer à leur avenir, si on ne simplifie pas notre langue ? Comment peut-on éprouver confiance face à l'avenir, si déjà on cautionne les individus qui cherchent à empêcher la langue française d'évoluer ? Comment peut-on vouloir que plus de jeunes, en particulier ceux qui viennent de catégories socialement défavorisées, réussissent leurs études en conservants toutes les complications inutiles que contient la langue française actuellement ?

Il faut un critère simple d'évaluation de la bonne façon d'écrire la langue française. Le critère qui peut réconcilier les français avec leur langue et avec eux-même en tant que communauté, c'est le critère démocratique. La langue française, n'appartient ni aux académiciens, ni à une poignet d'écrivains, et d'intellectuels aussi brillants soient-ils. Si une majorité de français prononce ou écrit un mot d'une certaine façon, alors c'est la bonne façon, et il faut en faire une norme et l'enseigner dans les écoles. S'il n'y a pas de majorité, alors il faut simplifier; pour que l'écriture et la grammaire ne consacre pas le reigne des exeptions. Depuis cent trente ans que l'enseignement est obligatoire en France, on ne peut plus dire que les français ne connaissent pas la langue française, ni que les enseignants ont échoué à l'enseigner. La langue française appartient aux français; à tous les français.

En simplifiant les règles d'orthographe et de grammaire de la langue française, on améliore l'égalité des chances face à la réussite scolaire des plus démunis. Ce devrait donc être une loi soutenue par la gauche. Mais la gauche qui n'en est pas à une contradiction prés ne la soutiens pas.

Si je trouvais un parti qui me convient, je trouverais cette réforme dans son programme.

19:09 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

05/09/2010

équilibre des comptes publics

Pour équilibrer les comptes publiques, c'est à dire pour avoir une comptabilité saine et durable, il convient de ne dépenser l'argent que là où il est nécessaire au bon fonctionnement de la société, de supprimer les dépenses inutiles. Croire qu'on réduira le chômage en dépensant l'argent public à tout va est une abération. Le système keynésien de dépense publique pour relancer l'économie ne fonctionne que pour une économie fermée, c'est à dire où le pouvoir politique contrôle les flux de marchandise et de capitaux pour éviter que l'augmentation des dépenses publique ne se réduise à une augmentation des importations; or notre pays ne rentre plus dans ce schéma de fonctionnement économique. Un comportement de dépenses irresponsables n'amène que déficites et augmentations d'impôts...mais il permet aux hommes politiques de remettre à plus tard, les réformes qui augmenteraient la compétitivité de la France(pas forcement populaire), et donc, qui permettrait durablement de créer des emplois, sans augmenter les impôts, ni les déficits.Je n'ai ni le temps ni les compétences pour brosser un tableau complet et précis; mais ça ne m'empêche pas de proposer quelques réformes qui méritent d'être faites. Bien qu'incomplète, voici une liste d'actions pour économiser les biens publics.

-Suppression du sénat. L'assemblée législative française n'a pas besoin de cette assemblée pour contrôler son bon fonctionnement : l'assemblé européenne de Bruxelle fait déjà ce travaille.

-Suppression des conseils généraux. On peut très bien transférer leur pouvoir aux régions. C'est le cas en Allemagne, et ça fonctionne trés bien. Suppression de quatre ou cinq régions, trop petites ou trop faiblement peuplées.

-Regroupement de la plupart des communes françaises. Leur découpage remonte à la révolution. Actuellement la France possède autant de commune que tous le reste des pays d'Europe réunis.

-Réduction des dépenses militaires. Une armée ou un équipement qui n'est pas utilisé pendant plusieurs années ne sert à rien et doit être supprimé. Les contrats de coopération commerciaux de l'union européenne et de l'O.M.C., sont une bien meilleur garantie de paix que n'importe quelle arme conventionnelle, nucléaire, chimique, bactériologiques ou autres.

-Réduction de la pompe et des ornements des ministères. Traiter des ministres comme des rois est ridicule à l'heure de l'Europe(trente voitures de fonctions, et cent chauffeurs, pour le ministère de l'écologie !). Anciens ministres, qui ne sont plus en postes depuis des années, disposant de voiture avec chauffeur et garde du corps, maisons de fonctions, etc...

-Suppression des écoles polytechniques, E.N.A., Normale Sup. Il n'y a pas lieu de verser un salaire à des étudiants, aussi doué soient ils. Le fait qu'il soient réservés aux élèves de nationalité françaises, les empèchent d'accéder à une reconnaissance étrangère nécessaire aujourd'hui. Les intégrer dans les universités.

-fusion des universités et des organismes de recherche(INRA, CNRS, CEA, etc...). Tout chercheur doit enseigner, et les budgets doivent fusionner.

-Vente des participations de l'états dans les entreprises. Il y a en France suffisamment d'entrepreneurs qui veulent travailler; l'état n'a pas à prendre leur place. Arrêt de subventions aux entreprises privées. Les entreprises doivent générer de l'argent ou fermer.

-Transformations des clubs sportifs professionnels en entreprises. Les collectivités locales n'ont pas à subventionner des stades et équipements sportifs dédiés à des clubs professionnels.

-Diminution des nombres de monument inscrits comme monuments historiques, simplification des procédures pour les rénovations des monuments historiques. Les surcoût engendré pour entretenir de  vieux bâtiments, ne doit pas pénaliser l'avenir.

-L'embauche des nouveaux employés de l'état doit se faire sous contrat ordinaire. Le contrat de fonctionnaire, ne permet pas une souplesse suffisante pour gérer les effectifs et les reconversions nésessaire à la bonne évolutions des services publics.

-Arrêter la course à la surqualification et au diplôme pour les employés de l'état. Bac+5 pour enseigner en école maternelle et primaire, ça devient ridicule en plus d'être coûteux.

-Une seule chaîne de télévision et de radio public. Pas la peine de faire concurrence aux chaines privées en faisant du divertissement.

-Privatiser le contrôle aérien.

-arrêt des subventions au cinéma. Le cinéma est un divertissement, l'état n'a pas à concurrencer les fabricant de rêves; les artistes doivent chercher un public, pas des subventions.

-recruter les fonctionnaire sous contrat local dans les D.O.M.-T.O.M.. Il faut arrêter de payer des sursalaires aux fonctionnaires et retraités qui choisissent d'aller travailler ou vivre dans ces régions. Suppression des congés bonifiés aux fonctionnaires originaires des D.O.M.-T.O.M..

 -supprimer les subventions aux agriculteurs, aux pêcheurs, aux.... Il ne convient pas de subventionner des activités économiques. L'état n'a pas à se substituer ni à subventionner les entrepreneurs. 

18:37 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

01/08/2010

Mérite(suite)

En proposant dans mon dernier article, une grille de salaire pour les élus indéxée sur les trois fondamentaux de la société que sont le chômage, l'impôt et le déficite publique; je ne voudrais pas laisser penser que je tiens une attitude lapidaire, agressive et revancharde vis-à-vis d'une catégorie d'individus que sont les hommes politiques. Ce qui pourrait être simplement interprété comme la colère d'un fonctionnaire(car je suis fonctionnaire), qui voit ses impôts augmenter et son revenu diminuer. Je me dois donc d'être plus complêt sur la question que j'ai soulevé dans mon dernier article. Quelle est donc l'importance politique de ces trois paramètres auxquels je me suis attaché ?

Je ne suis pas un expert en politique, je n'ai aucun certificat universitaire, ni aucune expérience professionnelle dans ce domaine, toutefois, je me permet comme tant d'autre de faire quelques commenantaires, sur ce qui se dit de la chose publique. N'étant pas historien, ma connaissance de la politique n'est qu'une connaissance empirique que j'ai acquise comme chacun peut le faire en regardant la télévision en écoutant la radio, ou en lisant les journaux. En fait la politique est de peu d'intérêt pour moi. Mais elle l'était pour mon père, qui, retraité trop jeune, s'ennuyait ferme à la maison, et se gavait de mot pompeux lorsqu'il s'agissait de parler de politique. Mes premiers souvenir remontent à l'adolescence, soit en 1973, j'avais alors 11 ans. Je commençais à comprendre qu'il y avait des enjeux de société qui intéressait les adultes, et j'essayais de comprendre, et de comprendre en quoi s'était intéressant. Si ce n'était les gens qui s'agitent en permanence autour de moi, je n'écrirais rien en politique car c'est un sujet qui ne m'intéresse pas. Mais d'une certaine façon, je peux dire que la politique, j'y suis tombé dedans quand j'étais petit. Assurément, j'ai une vision primitive et intuitive de cette discipline, et ne peut rivaliser avec aucun érudit sérieux dans ce domaine. Toutefois, j'entends ou lit parfois tellement d'absurdité que je me permets de dire mon fait.

Depuis 1973 et jusqu'à aujourd'hui, je n'ai retenu que deux premier ministres qui ont su gérer ces trois critères écosociaux que sont le chômage, l'impôt et le déficit public; il s'agit de Jospin et Villepin. Ils ont pris à coeur, et réussi à faire baisser le chômage, les déficits, les prélèvements. Ou en tout cas, de les gérer bien mieux que tous les autres premiers ministres. Parler de contexte de croissance, ou de décroissance, de contexte de déficit ou d'éxcédant, de contexte de hausse ou de baisse de chômage, me semble un discours irresponsable politiquement. Si on peut dire que durant quelques mois, et je dirais tout au plus un an ou deux, un contexte mondial peut ajouter ou enlever quelque chose; au delà de ce lapse de temps, c'est bien l'ensemble des mesures prises qui provoque les résultats sur les trois principaux indicateurs cités. Or ces deux premiers ministres, alors même qu'ils avaient fait leur preuve au niveau économique, ont été balayé sur le plan politique comme des malpropres, par leur camps politique, soit de la part des élus, soit de la part des élécteurs. Être efficace en économie, être rigoureux dans la gestion de l'argent, ne rapporte rien en politique, voire même semble être systématiquement sanctionné. Les présidents qui se succèdent semblent tous pressés, de ne rien entendre à l'économie, s'emmêlant dans les repaires les plus simples. Le mépris de ces hommes pour créer des emplois, combler des déficit, arrêter la hausse des prélèvement, a était bien comprise par les français, qui n'ont pas hésité à les réélire. Doit-on en conclure que les français méprisent l'économie, ou qu'ils ne conçoivent la politique qu'à travers le mépris de l'économie ? Je pourrais bien le penser, et dans ce cas dire; et bien si les français ont des impôts qui augmentent, un chômage qui augmente et un déficite publique qui augmente, c'est parce qu'ils le veulent bien. Je dirais donc que les français ont les hommes politiques qu'ils méritent.

12:15 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique