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25/10/2012

rapport Gallois

Le gouvernement l'a confirmé : pour assurer à l'avenir, la compétitivité de la France, il s'en remet au rapport Gallois, et à ce rapport seulement. Il est bien évident qu'après avoir entendu que le ministre du redressement productif dire qu'il faut valoriser le "made in France'', de réouvrir des mines pour créer des emplois, puis avoir entendu le président déclarer qu'on était sur le point de sortir de la crise; on est plus à une bouffonnerie prés. Quand je lis dans certains journaux qu'il faudrait un choc de compétivité qui coûterait 40 milliards d'euros, là je ne sais plus s'il faut rire ou pleurer tellement ce propos est ridicule.

Réouvrir des mines, c'est une notion du développement qui date du 19ème sciècle, le made in France du milieu du vingtième; la méthode Couet qui consiste à déclarer quelque chose pour se persuader de son existence, une méthode du début du vingtième sciècle. Moi je suis convaincu qu'il faut être bien clair, et dire que le problème du chômage est celui de la création d'emploi, qui est lui-même celui de la compétitivité. Sans compétitivité, les entreprises petites et moyennes ne créeront pas les emplois qui sont pourtant nécessessaires. Ces créations d'emplois sont nécessaires pour réduire le chômage, pour payer les retraites, pour réduire  le racisme et l'insécurité. La compétitivité et la création d'emploi qui en résulterait, ne résoudrait certes pas tous les problèmes des français, mais il en soulagerait beaucoup, et c'est agaçant d'entendre des propos aussi bêtes de la part de ministre et de président de la république. Ce n'est sûrement pas en dépensant 40 milliards d'euros qu'on va gagner en compétivité ! ça fait 40 ans que les pouvoirs publics dépensent plus d'argent qu'ils n'en collectent; et ça fait 40 ans que ça ne marche pas, et il y a encore des journalistes pour proposer ça ?

Oui la compétitivité est nécessaire pour payer les 40 ans de dettes qui plombent le moral des français et les comptes publics.  Oui, la compétitivité est nécessaire pour que les français retrouvent confiance en eux-même et dans l'avenir. Oui la compétitivité est nécessaire pour éliminer le chômage, qui ruine des familles et des espoirs. Mais comment retrouver le chemin de la compétitivité ? Je n'ai pas plus lu le rapport Gallois que les autres, puisque à ce jour il n'a pas été rendu public. Mais entendre que le gouvernement déclare qu'il basera son action pour redonner à la France une compétitivité convenable me navre, m'agace, m'énerve. Entendre des journalistes dire qu'il faut encore dépenser de l'argent pour s'en sortir, alors que ça fait 40 ans qu'on fait ça et qu'on échoue; ça m'agace profondément.

Comment est-il possible que des politicien aussi expérimentés que le présendent de la république et son premier ministres, qui occupent parmi les plus hautes responsabilité à l'intérieur du parti socialiste depuis des décennies, ne savent pas ce qu'il convient de faire pour redonner à la France de la compétivité ? ça fait maintenant 40 ans que la France s'enfonce, chaque année, dans le chômage et les déficits publics, les déficits industriels, et des dirigeants occupants les plus hautes fonctions à l'intérieur d'un important parti de gouvernement, ne savent pas comment redonner à la France de la compétitivité ? J'ai pu malheureusement constater ces cinq dernières années, que l'UMP, n'avait pas plus que le parti socialiste, la moindre idée pour redonner à la France de la compétitivité. Aucun des deux partis qui gouvernent ce pays depuis 40 ans; ce pays qui s'enfonce continuement dans le marasme économique et social depuis 40 ans, n'a la moindre idée de comment en sortir !

Moi, j'ai pas besoin d'attendre le rapport Gallois pour savoir comment redonner de la compétitivité à la France. Et je suis bien convaincu que dans ce pays, ni l'élite politique et médiatique n'en a la moindre envie.

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19/09/2012

emploi

Le premier ministre a fait un discours devant des patrons et des représentants de patrons. J'entends à la radio des interviews de la présidente du medef, et d'autres représentants patronaux. Il y est question de baisse des charges et de flexibilité. Les patrons seraient déçus parce que le premier ministre n'a proposé ni de baisse de charge ni de flexibilité. Il semblerait que ces deux points cristallisent les attentes des patrons. 

Devant des propos aussi simplistes et dogmatiques je me permets de réagir. Comment est-ce possible que tant de personnes interviewées tiennent des discours moralisateurs (je dirais même démoralisateurs!); des discours sans aucune portée pratique ? Comment croire un seul instant qu'une baisse des charges ou que plus de flexibilité donnerait plus de compétitivité aux entreprises, et créeraient des emplois. J'ai l'impression d'un pays qui vit au ralenti au niveau des débats politiques. Ne peut il être question uniquement de propos moralisateurs et dogmatiques ?

Assurément, l'affirmation que la baisse des charges est nécessaire est un propos moralisateur. En effet, il sous-entend que les charges sont trop élevées, et donc que ce sont les prestations sociales qui plomberaient la compétitivité des entreprises. Pourquoi alors, les Allemands, les Suisses, les Autrichiens, les Hollandais, les Danois, qui ont des charges sociales aussi élevées qu'en France ont une économie florissante, compétitive, et connaissent le plein emploi ? Non, le niveau des charges sociale ne fait pas la compétitivité d'un pays. Dire que les charges sont trop élevées est un discours culpabilisateur envers les employéd, agressif envers les syndicats. Syndicats qui eux aussi multiplient les propos tout aussi toxiques et démoralisateurs que le patronat.

Je suis personnellement favorable à plus de flexibilité, mais à condition que les prestations sociales, en particulier les indemnités de chômage ne baissent pas, voire soient revues à la hausse. Si plus de flexibilité rajoute peut être un peu de compétitivité aux entreprises, je ne crois pas que ce soit un point décisif pour créer une société de plein emploi.

Un jour j'écoutais un discours d'un chef d'entreprise immobilière, un discours pragmatique. Il parlait du temps que les pouvoirs politiques prenaient pour régler des reconversions immobilières de site, d'immeuble, de quartier, d'usine.  Ce chef d'entreprise parlait de la prise de décisions multicouche du monde politique. En effet les collectivités territoriales, déjà trop nombreuses en France, sont toutes investies de responsabilité en matière de foncier. Dans ce dédalle administrativo-politique; ce chef d'une entreprise immobilière perd des années à suivre des dossiers qui n'aboutissent pas forcément. Ce manque de lisibilité et la lenteur de ces décisions, induisent des surcoûts importants sur le foncier. Et ce surcoût pèse sur la société française dans son ensemble. Rendre le circuit politique et administratif de ces décisions; plus court,plus simple, plus rapide et plus lisible apporterait plus de compétitivité à l'économie française...sans coûter un euro. Je partage totalement la vision de ce chef d'entreprise et je constate que le débat qu'il porte n'est repris par aucun parti politique, par aucun autre média, par aucun intellectuel, par aucun expert. 

Il y a deux jours, j'ai acheté une grange. Je l'ai payé 14700 euros. Le vendeur lui, n'a reçu que 11000 euros; le notaire et l'agence ayant à eux deux pris 3700 euros de commissions. Pour une quantité de travail équivalente, je n'aurais pas facturé pour plus de 370 euros dans mon travail'autoentrepreneur. Comment est-ce possible d'avoir des services aussi coûteux ? A ma connaissance, il y a les taxes que notaires et agences doivent payer à l'état. Comment en est on arrivé à faire payer des impôts sur une marchandise d'occasion ? Car la grange que j'achète est une vieille grange.  Le deuxième point c'est le manque de visibilité et de concurrence des frais notariaux et d'agence. Pour rendre les agences et notaires plus efficaces, il faudrait les noter, tout comme on le fait pour les consommation d'energie de A à G. Cette notation devrait contenir deux critères principaux: le prix de la commission, et la rapidité de la transaction. Le prix de la commission est un critère important de compétitivité, plus il est faible, plus l'acquisition du bien immobilier est aisé pour l'acheteur. La rapidité est un élément encore plus important. En effet, les agences comme les notaires, dans le but d'étoffer leur catalogues de produits immobiliers font preuve de surenchère sur les biens. Ils proposent aux vendeurs, des prix de vente très élevés pour emporter la faveur du vendeur...et pour toucher plus de commission puisque celles-ci sont calculées en pourcentage ! Cet effet pervers, du aux système actuelle de rémunération, bloque le marché immobilier, dans un immobilisme coûteux. Si les agences immbilières et les notaires étaient évalués sur le taux de rotation de leur catalogue de produit, ils inciteraient les vendeurs à baisser leur prix, pour écouler le bien le plus rapidement possible. En agissant ainsi, ils feraient baisser le prix de l'immobilier, le rendant ainsi accessible aux acheteurs, mais aussi, de nombreux bien immobiliers ne résteraient plus inoccuppés ou inutilisés de trop nombreuses années comme c'est le cas actuellement. En créant ce système de notation, qui ferait que les transactions seraient plus rapides et moins cher, ont améliorerait la compétitivité de l'économie dans son ensemble. A la place ou en plus du système de notation, on peut imaginer un impôt sur les agents immobilier et sur les notaires, qui ne soit pas proportionnel au prix et au nombre de bien immobiliers vendus; mais au nombre et au prix des biens immobiliers présents dans leur catalogue. Le principe étant toujours le même, rendre les transactions immobilières, plus rapides et moins chères.

Au lieu d'adapter l'économie française à la mondialisation, les politiques de tout bords, les représentants syndicaux de tout bord, les médias, passent leur temps à essayer d'adapter la mondialisation aux faiblesses et contradictions françaises. Il en résulte des discours incantatoirs, un état d'ésprit pessimiste; des relations sociales crispées et une société divisée...et on a tout ça; parce que les français le veulent bien !

23:07 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

19/08/2012

P.S.A.

P.S.A. par-ci, P.S.A. par là; lorsque j'écoute les infos, pas moyen d'y échapper; le petit monde médiatico-politique ne parle que de ça. La France voudrait se croire préoccuppé de réindustrialisation. Est-ce un bien de réindustrialiser la France ? Est-ce possible de réindustrialiser la France ? Comment réindustrialiser la France ? 

Comme chacun y va de son couplet, et que j'entends beaucoup de bêtise, alors mois aussi, je me permet d'en parler. Comme je n'ai pas un doctorat ni d'économie, ni de sociologie, comme je n'ai pas fait l'E.N.A., ou je ne sais quelle grande école qui rend les gens arrogant et ennuyeux, je vais illustrer par des anecdotes que j'ai vécues, et les lectures que j'ai pu faire; en quoi et pourquoi la France s'est désindustrialisée.

Depuis le début de ma vie acive, j'ai passé quatre ans en formation rémunéré. Ce n'est ni un calcul cynique ni le hasard. J'étais indécis, alors j'écoutais les gens :"Comme t'es doué, continue, forme toi!". Il s'est trouvé qu'aucun des stage que j'ai fait n'a débouché sur un quelconque travail. Non pas qu'à l'issu des stages ou formations je n'ai pas cherché; mais soit je n'ai pas trouvé à me faire embaucher; soit une fois embauché, l'employeur ne reconduit pas mon contrat, soit je quitte car le travail ne me convient pas. Ce n'est ni de la fainéantise, ni de la mauvaise volonté. Comme je constatais que je ne m'adaptais pas aux travaux pour lesquels j'ai été formé, je me suis dit qu'il me fallait me former pour les travaux que je pouvais trouver. Las : je suis concidéré comme trop vieux pour l'apprentissage. cette discrimination est injuste et dépourvu de motivation économique, elle est antiproductive socialement. Je vais donc tenter, en guise de conclusion à ce constat à faire une addition du coût pour la société que cette errance a produit. Quatre ans rémunérés au S.M.I.C., soit environs 50.000 euros; plus le coût des formation; que j'évalue à 50.000 euros. Total de l'opération : 100.000 euros dépensé en dépit du bon sens économique le plus élémentaire; mais qui satisfait de façon aveugle au principe idéaliste : chaque salarié doit avoir droit à une formation; sans aucun soucis de réinsertion ni avant ni après le stage.

Pour en revenir au cas P.S.A.; j'ai appris que les salariés avaient une proposition de réclassement dans une usine de la région; qu'il rêvaient s'ils quittaient l'entreprise, les 11% auxquels ils ont droit plus 9 mois de salaire. J'ai travaillé à la Poste pendant quinze ans, comme je ne supportais plus d'y travailler, j'ai demandé au syndicat auquel j'étais adhérant qu'ils négocient mon départ. Le syndicat a refusé, en me disant que je les trahissais en quittant l'entreprise; alors même que j'étais harcelé moralement, et qu'ils ne portaient pas l'affaire devant un tribunal. J'ai donc quitté l'entreprise sans indemnité; alors que si j'avais travaillé chez Peugeot pendant quinze ans, je partirais avec une quarantaine de milliers d'euros. 

Voilà que je deviens auto entrepreneur. La Poste qui est une entreprise dont l'état est l'unique actionnaire, a prévu dans sa bienveillance envers ses salariés qui désirent partir une aide possible pour créer leur entreprise; une aide qui peut aller jusqu'à 15.000 euros. On est loin des 40.000. Mais il ne suffit pas de quitter l'entreprise et d'en créer une pour toucher cet argent. Il faut que laposte m'explique quels sont les investissements que je dois faire pour mon entreprise. Pour résumer, je me suis retrouvé face à un cadre de l'entreprise, qui n'a jamais créé d'entreprise, et qui m'explique,dans un métier qu'il ne connaît pas (la brocante), comment je dois m'y prendre pour gagner ma vie. Pour continuer dans la même veine, il refuse de recevoir ma compagne qui est brocanteuse professionnelle depuis de nombreuses années sans aucune aide financière de qui que ce soit. Pour finir, ce cadre qui s'occuppe d'encourager la création d'entreprise des exemployé de Laposte, ne répond ni au dossier, ni à la demande de prêt que je lui ai envoyé.

Donc je me mets au travail sans aucune aide. Je me renseigne sur les formations qui pourraient m'intéresser. Je découvre chemin faisant que je suis concidéré comme fonctionnaire et donc, je n'ai droit à aucune rémunération. Qu'à celà ne tienne, je peux me former quelques jours par mois à mes frais, mais en pratique je n'ai pas rencontré de formations qui suivent ce rythme. J'en suis donc réduit à acheter des livres et des D.V.D, et à me débrouiller seul pour maintenir ou développer mon activité. 

Dans le même ordre d'idée; c'est à dire de constater des rigidités bloquantes au niveau économique; je me souviens d'une loi qui m'avait profondément choquée. Je ne sais pas si elle est toujours valable, mais il y a quelques années, un chercheur, un universitaire; ne pouvait pas créer une entreprise, être consultant dans une entreprise. Il devait auparavant démissionner. Quand on connaît les difficultés, les longueurs, pour créer et développer une entreprise, que se soit financièrement, pour réunir les compétences, les fournisseurs, les clients, les partenaires; on ne crée pas une entreprise profitable d'un coup de baguette magique ! Aussi empéche des personnes parmi les mieux placées dans la société pour innover, pour développer de nouveaux produits ou concepts; voilà qui est navrant. Alors que les politiciens défendent; dans un élant anti citoyen pitoyable le cumul des mandats; pas un ne s'est élévé pour dénoncer cette loi.

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