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19/07/2012

Parité

Je décide d'assister à un débat sur la monoparentalité. Autour de la table, quelques femmes, je suis le seul homme. Nous sommes tous là essayer de mieux vivre la monoparentalité.

Un femme prend la parole pour dire que c'est inadmissible que lorsqu'elle veut inscrire son enfant à l'école maternelle, on lui demande de faire venir le père de l'enfant. Elle s'indigne de cette exigence, et ne comprend pas qu'il puisse y avoir une égalité des droits dans la famille.

 Je la rassure en lui disant qu'il n'y a pas d'égalité dans la famille. Aujourd'hui une femme a beaucoup plus de droit qu'un homme. En cas de désaccord entre les parents, la garde des enfants est quasi automatiquement confiée à la mère.

A quand la parité au sein de la famille ? Pour qu'il y ait égalité au sein de la famille, il faut qu'en cas de divorce, il y ai égalité de garde. Donc quand un papa demande la garde de son enfant, il n'y a qu'une solution : la garde altèrnée. En effet, un enfant socialise et se développe aujourd'hui autour de l'école; les parents divorcés étant de plus en plus éloignés l'un de l'autre, il faut que l'enfant soit scolarisé alternativement chez l'un, puis chez l'autre parent. Le seul argument que j'entends contre cette proposition, c'est que les enfants ne peuvent pas se développer comme ça, qu'il ont besoin d'un lieu stable. C'est une réponse absurde. Je ne connais aucune étude sociologique qui arrive à cette conclusion.

Quasiment tous les partis politiques sont préssés de prendre position sur la parité au travail, dans les conseils d'administrations, dans les élus; aucun n'est sommé de présenter un programme de parité au sein de la famille. Or je ne vois pas comment on pourrait aboutir à une égalité de résultat au niveau professionnel, sans chercher à arriver à une égalité de résultat au sein de la famille. Si on exige qu'il faille 40% de personnel féminin dans les conseils d'administration ou dans les parlements, il faut exiger que 40% des papas divorcés aient la garde de leur enfant.

Je suis contre la parité, je trouve ce système insupportable. A une injustice, il en rajoute une autre. Mais si on veut faire de la parité, alors il ne faut pas la faire à moitié, elle ne peut pas comporter que les femmes au travail, elle doit aussi concerner, les hommes dans la famille.

17:51 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

12/06/2012

Elections, piège à cons ?

Je me suis rendu, comme de nombreux français, aux urnes; pour me prononcer sur le mandat d'un député dans ma circonscription. Il faut dire que je partage ma vie familiale depuis peu, avec une femme qui reconnaît éprouver des frissons lorsqu'elle vote. Pour elle, comme pour de nombreux français, voter est un acte citoyen, et il ne peut être question de déroger à ce devoir pour lequel certains sont morts, déclare-t-elle. Ce discours moralisateur est convenu; ce n'est pas la première fois que je l'entends, mais c'est la première fois qu'il me casse les pieds à ce point. C'est la troisième fois que je me rends au bureau de vote en quelques semaines. De fait, j'ai autant voté ces deux derniers mois, que ces quinze dernières années. Je vais donc tenter d'expliquer en quelques lignes, en quoi voter en France, finalement, n'est pas un acte citoyen.

Tout d'abord ma sensibilité. Car je crois que pour voter, il faut écouter non pas sa raison, mais ses sentiments. J'éprouve, et ce, invariablement depuis mes dix-huit ans(je fais 50 ans cette année), un sentiment de profond accomplissement lorsque je suis allé voter. Une fois le vote accompli, je me dis que ça suffit comme ça, que je ne suis pas payé pour perdre mon temps, puis j'attends et j'entends que les élus fassent leur boulot. Mais ce serait trop simple dans ce beau pays qu'est la France; car lorsqu'on a voté une fois, on a encore rien fait; il faut y retourner une deuxième fois.

Pour le deuxième tours, deux cas possibles : le candidat choisi est présent au second tour; ou bien il ne l'est pas. S'il est présent au second tour, alors mon vote du premier tour n'aura pas suffit, il faut encore reconduire le geste. Comme si le premier geste n'était pas le bon, comme s'il y avait un doute sur mon choix; comme si je ne comptais pas. Je me sens baffoué et humilié, pris dans un engrenage administratif Kafkaïen. Il faut recommencer, comme si ce que j'avais fait ne valait rien. Il faut que je me déplace une deuxième fois, sans aucune certitude sur le résultat; sera-t-il pris en compte ? Seulement en cas de victoire de mon champion; dans le cas contraire, je me suis déplacé deux fois pour rien. Dans le cas ou j'ai voté pour quelqu'un qui n'est pas présent au présent au second tour; alors la aussi, je me sens désavoué, non seulement mon vote n'est pas pris en compte, mais en plus il faut que je me déplace pour voter pour quelqu'un en qui je ne crois pas, quelqu'un qui ne me plaît pas. Me voilà donc doublement démotivé, doublement désavoué.

Alors je trouve ce discours sur le devoir d'aller voter injuste et idiot. En me déplaçant autant de fois pour rien, je cautionne, un fonctionnement défecteux du système élèctoral. En effet, en plus de ce système à deux tours, qui rend le discours creux et manichéen(il n'y a en final, qu'un vainqueur et un vaincu; et donc, il n'existe qu'un gentil et un méchant); il y a d'autres inconvéniant que la multiplication des déplacements.

Le second inconvéniant de ce système de vote, est d'éliminer les minorités. Les minorités qui ne trouvent pas un arrangement avec l'un des deux grands partis français se trouvent marginalisées, sans représentant à l'assemblée nationale. Or le principe fondamental de la démocratie est de respecter l'opinion de chacun, quelle quelle soit. Et quel est le respect qu'on porte à une minorité de français(parfois plusieurs millions de votants) qui ne trouvent pas leurs représentants à l'assemblée nationale ? Aller voter dans les conditions actuelles; c'est cautionner un système qui élimine quasi systématiquement les minorités d'opinion.

Troisième inconvéniant du système de vote actuel; c'est que l'on vote pour des individus et pour des partis politiques. Pour beaucoup, ça semble merveilleux. Moi je ne m'en contente pas; suis-je au fond, si difficile ? Voter uniquement pour des individus et des partis, moi je vois un système qui me spolie de mes responsabilités de citoyen; puisque une fois au pouvoir, les élus peuvent bien faire ce qu'ils veulent. Outre le fait qu'aucun parti dans ce beau pays qu'est la France, ne représente complètement mes opinions, mais en plus, une fois l'élection passée, me voilà dépossédé de mes responsabilités citoyenne. Je suis condamné, à seulement pouvoir m'opposer en pétitionant, en manifestant ou en faisant grève.

Comme ces actions m'ennuient; me voilà bien désolé d'être français. Alors je rêve; je rêve d'un pays ou un seul tour est suffisant pour élire un élu, où les minorités sont représentées, où les figures locales ont leur mot à dire, ou en même temps qu'on vote pour des individus et des partis, ont vote pour des lois. Le bon système de vote, est donc un sytème à un tour, où on vote pour un individu; et ou cette personne est élue si elle arrive la première; quelle atteigne ou non la majorité; un système avec une dose de proportionnelle qui représentes les petits partis; et un système démocratique qui permet de voter pendant le même journées pour les principales lois. Je rêve d'un système de vote, ou le président est élu par l'assemblée.

Avec un tel système, je ne me serais déplacé qu'une seule fois; avec la certitude que mon vote serait entendu; je ne cultiverais pas l'amertume, et je ne verrais pas défiler, dans les mois qui viennent; des millions de français dans les rues, qui, tout comme les grecs, ou les espagnols; démontrent; dans un effort pitoyable, leur citoyenneté.

17:33 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

10/05/2012

Ressource marine et G.P.S.

Les marins pêcheurs pêcheurs font régulièrement l'actualité en bloquant les ports ou en manifestant sur la voie publiques. Leurs métiers est de plus en plus réglementé, chacun s'accorde à dire, que les ressources sont suréxploitées. La pêche a-t-elle encore un avenir ?

Marlgré les subventions qu'ils touchent les marins pêcheurs n'arrivent pas à boucler leur budget. Dés qu'ils ont une baisse de revenu ou une hausse de leur frais comme les hausses du gaz-oil, élus et représentants syndicaux de la profession parlent de subventions. Doit-on encore leur verser des subventions, la pêche a-t-elle encore un avenir ? Voilà des questions politiques auxquelles j'apporte par ce texte ma réponse.

Je ne crois pas qu'il faille encore verser des subventions aux marins pêcheurs. Une activité lorsqu'elle n'est pas rentable doit s'arrêter. C'est un principe basique de l'économie qu'il faut respecter : un secteur concurrentiel doit s'adapter ou disparaître.

La pêche a-t-elle encore un avenir ? Je suis convaincu que non. Pas plus que la chasse n'a un avenir. J'entends par là chasse ou pêche en temps qu'activité nourricière, économiquement significative ou stratégique. De même que la chasse existe encore, et existera encore longtemps pour le tourisme ou le plaisir, il en est de même pour la pêche.

Il est une invention merveilleuse que les politiciens n'ont pas exploité politiquement. Et j'en suis étonné tant les richesses qu'elle permettrait de créer me semblent immense. Il s'agit du G.P.S.. Ce système électronique, d'un faible coût, permet en tout point du globe de se positionner avec précision. Il permet donc de se situer au milieu d'un océan, tout aussi qu'au milieu d'une ville. Le G.P.S. permet de tracer des lignes de séparation entre des surfaces, aussi sûrement que des clôtures de fils de fer, des haies, ou des chemins, permettent de délimiter des prairies ou des champs. On pourrait donc, si on le voulait délimiter des térritoires en mer, tout comme on le fait sur terre depuis des milliers d'années.

Cette invention technologique permet donc de faire une chose qui n'avait jamais été possible de faire depuis l'aube de l'humanité : tracer des frontière en pleine mer. Donc cette invention permet de délimiter des térritoires, donc elle permet de délimiter des propriétés.Je suis étonné qu'aucun pays n'ait pas envisagé cette question de la propriété privée des surfaces maritimes. Car elle se pose de façon tout à fait différemment depuis l'invention du G.P.S.. Grace au G.P.S., un état peut faire respecter la propriété privée sur toute la surface des océans. C'est une question qui vaut des milliards d'euros, des dizaines, des centaines, peut-être des milliers de milliards d'euros. Car en effet, sur une propriété privé, un investisseur, un chef d'entreprise peut investir si l'espoir de gain est là.

En découpant les eaux térritoriales en parcelles, en les donnant à des pêcheurs, on leur rendrait un plus grand service qu'avec des subventions. Pourquoi un pêcheur qui exploiterait sa parcelle, continuerait-il de chaluter, alors que c'est une méthode destructrice de tout l'écosystème du fond marin, et donc contre productive à moyen ou long terme. Les biologistes ont prouvé qu'en immergeant des récifs, la production naturelle marine augmentait fortement. Mais pourquoi faire cet investissement si d'autres personnes en profitent. Ainsi jusqu'à présent ce sont des associations subventionnées par des intérêts publics ou privés qui font ce travail à petite échelle. Nulle doutes que si un droit de propriété marine était voté dans un pays, on verrait les investissements en récifs artificiels se multiplier. Pourquoi, s'il en a les moyens, le pêcheur n'investirait-il pas dans des installations sous marines ? S'il ne le faisait pas, ses successeurs le fairaient. Il est bien possible que si un pays privatisait son éspace marin; ce serait des entreprises qui se créeraient et qui investiraient plutôt que des marins pécheurs. Il en est de même pour l'aquaculture et la conchyliculture qui aujourd'hui a du mal à se développer faute d'autorisation administratives, faute de place. C'est un comble que les cultivateurs de la mer ne puissent avoir assez d'espace, et assez de sécurité administrative, étant donnés l'immensité des océans, et la stabilité des régimes démocratiques. 

Les plus féroces opposants à l'aquaculture, à la pisciculture,  et la conchyculture; sont les écologiques. C'est un paradoxe puisque contrairement à l'agriculture, la culture de la mer n'utilise ni pesticide, ni insecticide, ni engrais; et que les déchets qui peuvent être produit en particulier par la pisciculture, sont rapidement dilués. 

07:39 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)