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05/09/2010

équilibre des comptes publics

Pour équilibrer les comptes publiques, c'est à dire pour avoir une comptabilité saine et durable, il convient de ne dépenser l'argent que là où il est nécessaire au bon fonctionnement de la société, de supprimer les dépenses inutiles. Croire qu'on réduira le chômage en dépensant l'argent public à tout va est une abération. Le système keynésien de dépense publique pour relancer l'économie ne fonctionne que pour une économie fermée, c'est à dire où le pouvoir politique contrôle les flux de marchandise et de capitaux pour éviter que l'augmentation des dépenses publique ne se réduise à une augmentation des importations; or notre pays ne rentre plus dans ce schéma de fonctionnement économique. Un comportement de dépenses irresponsables n'amène que déficites et augmentations d'impôts...mais il permet aux hommes politiques de remettre à plus tard, les réformes qui augmenteraient la compétitivité de la France(pas forcement populaire), et donc, qui permettrait durablement de créer des emplois, sans augmenter les impôts, ni les déficits.Je n'ai ni le temps ni les compétences pour brosser un tableau complet et précis; mais ça ne m'empêche pas de proposer quelques réformes qui méritent d'être faites. Bien qu'incomplète, voici une liste d'actions pour économiser les biens publics.

-Suppression du sénat. L'assemblée législative française n'a pas besoin de cette assemblée pour contrôler son bon fonctionnement : l'assemblé européenne de Bruxelle fait déjà ce travaille.

-Suppression des conseils généraux. On peut très bien transférer leur pouvoir aux régions. C'est le cas en Allemagne, et ça fonctionne trés bien. Suppression de quatre ou cinq régions, trop petites ou trop faiblement peuplées.

-Regroupement de la plupart des communes françaises. Leur découpage remonte à la révolution. Actuellement la France possède autant de commune que tous le reste des pays d'Europe réunis.

-Réduction des dépenses militaires. Une armée ou un équipement qui n'est pas utilisé pendant plusieurs années ne sert à rien et doit être supprimé. Les contrats de coopération commerciaux de l'union européenne et de l'O.M.C., sont une bien meilleur garantie de paix que n'importe quelle arme conventionnelle, nucléaire, chimique, bactériologiques ou autres.

-Réduction de la pompe et des ornements des ministères. Traiter des ministres comme des rois est ridicule à l'heure de l'Europe(trente voitures de fonctions, et cent chauffeurs, pour le ministère de l'écologie !). Anciens ministres, qui ne sont plus en postes depuis des années, disposant de voiture avec chauffeur et garde du corps, maisons de fonctions, etc...

-Suppression des écoles polytechniques, E.N.A., Normale Sup. Il n'y a pas lieu de verser un salaire à des étudiants, aussi doué soient ils. Le fait qu'il soient réservés aux élèves de nationalité françaises, les empèchent d'accéder à une reconnaissance étrangère nécessaire aujourd'hui. Les intégrer dans les universités.

-fusion des universités et des organismes de recherche(INRA, CNRS, CEA, etc...). Tout chercheur doit enseigner, et les budgets doivent fusionner.

-Vente des participations de l'états dans les entreprises. Il y a en France suffisamment d'entrepreneurs qui veulent travailler; l'état n'a pas à prendre leur place. Arrêt de subventions aux entreprises privées. Les entreprises doivent générer de l'argent ou fermer.

-Transformations des clubs sportifs professionnels en entreprises. Les collectivités locales n'ont pas à subventionner des stades et équipements sportifs dédiés à des clubs professionnels.

-Diminution des nombres de monument inscrits comme monuments historiques, simplification des procédures pour les rénovations des monuments historiques. Les surcoût engendré pour entretenir de  vieux bâtiments, ne doit pas pénaliser l'avenir.

-L'embauche des nouveaux employés de l'état doit se faire sous contrat ordinaire. Le contrat de fonctionnaire, ne permet pas une souplesse suffisante pour gérer les effectifs et les reconversions nésessaire à la bonne évolutions des services publics.

-Arrêter la course à la surqualification et au diplôme pour les employés de l'état. Bac+5 pour enseigner en école maternelle et primaire, ça devient ridicule en plus d'être coûteux.

-Une seule chaîne de télévision et de radio public. Pas la peine de faire concurrence aux chaines privées en faisant du divertissement.

-Privatiser le contrôle aérien.

-arrêt des subventions au cinéma. Le cinéma est un divertissement, l'état n'a pas à concurrencer les fabricant de rêves; les artistes doivent chercher un public, pas des subventions.

-recruter les fonctionnaire sous contrat local dans les D.O.M.-T.O.M.. Il faut arrêter de payer des sursalaires aux fonctionnaires et retraités qui choisissent d'aller travailler ou vivre dans ces régions. Suppression des congés bonifiés aux fonctionnaires originaires des D.O.M.-T.O.M..

 -supprimer les subventions aux agriculteurs, aux pêcheurs, aux.... Il ne convient pas de subventionner des activités économiques. L'état n'a pas à se substituer ni à subventionner les entrepreneurs. 

18:37 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

01/08/2010

Mérite(suite)

En proposant dans mon dernier article, une grille de salaire pour les élus indéxée sur les trois fondamentaux de la société que sont le chômage, l'impôt et le déficite publique; je ne voudrais pas laisser penser que je tiens une attitude lapidaire, agressive et revancharde vis-à-vis d'une catégorie d'individus que sont les hommes politiques. Ce qui pourrait être simplement interprété comme la colère d'un fonctionnaire(car je suis fonctionnaire), qui voit ses impôts augmenter et son revenu diminuer. Je me dois donc d'être plus complêt sur la question que j'ai soulevé dans mon dernier article. Quelle est donc l'importance politique de ces trois paramètres auxquels je me suis attaché ?

Je ne suis pas un expert en politique, je n'ai aucun certificat universitaire, ni aucune expérience professionnelle dans ce domaine, toutefois, je me permet comme tant d'autre de faire quelques commenantaires, sur ce qui se dit de la chose publique. N'étant pas historien, ma connaissance de la politique n'est qu'une connaissance empirique que j'ai acquise comme chacun peut le faire en regardant la télévision en écoutant la radio, ou en lisant les journaux. En fait la politique est de peu d'intérêt pour moi. Mais elle l'était pour mon père, qui, retraité trop jeune, s'ennuyait ferme à la maison, et se gavait de mot pompeux lorsqu'il s'agissait de parler de politique. Mes premiers souvenir remontent à l'adolescence, soit en 1973, j'avais alors 11 ans. Je commençais à comprendre qu'il y avait des enjeux de société qui intéressait les adultes, et j'essayais de comprendre, et de comprendre en quoi s'était intéressant. Si ce n'était les gens qui s'agitent en permanence autour de moi, je n'écrirais rien en politique car c'est un sujet qui ne m'intéresse pas. Mais d'une certaine façon, je peux dire que la politique, j'y suis tombé dedans quand j'étais petit. Assurément, j'ai une vision primitive et intuitive de cette discipline, et ne peut rivaliser avec aucun érudit sérieux dans ce domaine. Toutefois, j'entends ou lit parfois tellement d'absurdité que je me permets de dire mon fait.

Depuis 1973 et jusqu'à aujourd'hui, je n'ai retenu que deux premier ministres qui ont su gérer ces trois critères écosociaux que sont le chômage, l'impôt et le déficit public; il s'agit de Jospin et Villepin. Ils ont pris à coeur, et réussi à faire baisser le chômage, les déficits, les prélèvements. Ou en tout cas, de les gérer bien mieux que tous les autres premiers ministres. Parler de contexte de croissance, ou de décroissance, de contexte de déficit ou d'éxcédant, de contexte de hausse ou de baisse de chômage, me semble un discours irresponsable politiquement. Si on peut dire que durant quelques mois, et je dirais tout au plus un an ou deux, un contexte mondial peut ajouter ou enlever quelque chose; au delà de ce lapse de temps, c'est bien l'ensemble des mesures prises qui provoque les résultats sur les trois principaux indicateurs cités. Or ces deux premiers ministres, alors même qu'ils avaient fait leur preuve au niveau économique, ont été balayé sur le plan politique comme des malpropres, par leur camps politique, soit de la part des élus, soit de la part des élécteurs. Être efficace en économie, être rigoureux dans la gestion de l'argent, ne rapporte rien en politique, voire même semble être systématiquement sanctionné. Les présidents qui se succèdent semblent tous pressés, de ne rien entendre à l'économie, s'emmêlant dans les repaires les plus simples. Le mépris de ces hommes pour créer des emplois, combler des déficit, arrêter la hausse des prélèvement, a était bien comprise par les français, qui n'ont pas hésité à les réélire. Doit-on en conclure que les français méprisent l'économie, ou qu'ils ne conçoivent la politique qu'à travers le mépris de l'économie ? Je pourrais bien le penser, et dans ce cas dire; et bien si les français ont des impôts qui augmentent, un chômage qui augmente et un déficite publique qui augmente, c'est parce qu'ils le veulent bien. Je dirais donc que les français ont les hommes politiques qu'ils méritent.

12:15 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

03/06/2010

Fonctionnaires au mérite

Il est un débat qui ressurgit régulièrement : comment rendre les fonctionnaires plus efficace ? Question d'autant plus importante qu'ils coûtent cher, et qu'ils justifient par leur nombre important, des importantes augmentations d'impôts. Ces augmentations étant douloureuses pour le contribuable et impopulaire pour l'électeur, il faut bien chercher un coupable pour éviter aux élus de subir un revers électoral. Donc à chaque augmentation d'impôts, chacun se pose doctement la question de savoir comment mieux faire travailler les fonctionnaires. Parmi les réponses possibles, il en est une qui revient régulièrement au débat : le paiement au mérite. Et tout de suite les polémiques se déchainent : comment évaluer l'efficacité d'un fonctionnaire ? Comment réduire les surnombres ? Et celà, tout en leur assurant les moyens suffisants pour accomplir leurs missions. Comme j'ai entendu beaucoup de propositions plus ou moins douteuses, moi aussi j'y vais de ma petite contribution.

Oui je propose de payer les fonctionnaires au mérites. Mais comme c'est pas facile d'évaluer rationnellement leur travail, comme il n'est pas sûr qu'un supplément de salaire augmente ni leur motivation, ni l'efficacité de l'ensemble de l'administration, je me dois de faire une modeste proposition. Car c'est bien ça qu'il faut viser : l'augmentation de la performance globale des administration; car sinon, il s'agit simplement de remplir les poches de quelques uns, au dépend du contribuable; ce que personne ne peux honnêtement souhaiter. Je fais donc une proposition réduite qu'à une seule catégorie de fonctionnaires, car aussi, je n'ai pas le temps ni les compétences, pour m'intéresser à toutes les catégories de fonctionnaires; pour déterminer avec précisions les critères qui permettraient d'améliorer les performances globales des administrations. Je propose de m'intéresser aux fonctionnaires les plus doués d'entre eux, les mieux formés, les plus expérimentés, les mieux payés, ceux qui ont le plus de pouvoir; j'ai nommé : les hommes politiques.

J'augmenterai donc les salaires, mettons d'environs 20%. Mais toute dépense doit rapporter, et elle doit rapporter bien plus qu'elle n'a coûté, sinon, ce n'est pas la peine, ce ne serait qu'un gaspillage d'argent supplémentaire, et donc une augmentation d'impôt supplémentaire, sans résultat positif pour l'électeur, le contribuable, le citoyen. Donc pour toucher un plein salaire, les politiques ne devraient plus se contenter de gagner leurs élections. Le principe doit rester simple pour être lisible. Trois indicateurs principaux : le taux d'impôsition des français, la dette publique des collectivités territoriales, le taux de chômage des collectivités territoriales. Tout homme politique qui voit dans l'assemblée à laquelle il participe les impôts augmenter, la dette augmenter, et le chômage augmenter, doit toucher le S.M.I.G., et démissionner de ses autres mandats ou travail annexe, car lorsqu'on n'est pas capable de gérer l'argent d'une collectivité territoriale, il ne peut être question d'en gérer deux ou plus comme c'est souvent le cas parmi nos élus. Si les impôts des français n'augmentent pas, et si  la dette publique n'augmente pas, et si le taux de chômage n'augmente pas; alors ces fonctionnaires seront récompensés en touchant leur plein salaire. Ce qui n'est pas rien(augmenté de 20%). Entre ces deux situations, le salaire doit progressivement évoluer suivant les trois indicateurs cités. Alors, on fairait de belles économies, puisque depuis deux ans, les impôts augmentent, le chômage augmente, les déficits augmentent; il suffirait de payer tous nos élus au SMIG; ce qu'ils méritent.

 

16:45 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique