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01/08/2010

Mérite(suite)

En proposant dans mon dernier article, une grille de salaire pour les élus indéxée sur les trois fondamentaux de la société que sont le chômage, l'impôt et le déficite publique; je ne voudrais pas laisser penser que je tiens une attitude lapidaire, agressive et revancharde vis-à-vis d'une catégorie d'individus que sont les hommes politiques. Ce qui pourrait être simplement interprété comme la colère d'un fonctionnaire(car je suis fonctionnaire), qui voit ses impôts augmenter et son revenu diminuer. Je me dois donc d'être plus complêt sur la question que j'ai soulevé dans mon dernier article. Quelle est donc l'importance politique de ces trois paramètres auxquels je me suis attaché ?

Je ne suis pas un expert en politique, je n'ai aucun certificat universitaire, ni aucune expérience professionnelle dans ce domaine, toutefois, je me permet comme tant d'autre de faire quelques commenantaires, sur ce qui se dit de la chose publique. N'étant pas historien, ma connaissance de la politique n'est qu'une connaissance empirique que j'ai acquise comme chacun peut le faire en regardant la télévision en écoutant la radio, ou en lisant les journaux. En fait la politique est de peu d'intérêt pour moi. Mais elle l'était pour mon père, qui, retraité trop jeune, s'ennuyait ferme à la maison, et se gavait de mot pompeux lorsqu'il s'agissait de parler de politique. Mes premiers souvenir remontent à l'adolescence, soit en 1973, j'avais alors 11 ans. Je commençais à comprendre qu'il y avait des enjeux de société qui intéressait les adultes, et j'essayais de comprendre, et de comprendre en quoi s'était intéressant. Si ce n'était les gens qui s'agitent en permanence autour de moi, je n'écrirais rien en politique car c'est un sujet qui ne m'intéresse pas. Mais d'une certaine façon, je peux dire que la politique, j'y suis tombé dedans quand j'étais petit. Assurément, j'ai une vision primitive et intuitive de cette discipline, et ne peut rivaliser avec aucun érudit sérieux dans ce domaine. Toutefois, j'entends ou lit parfois tellement d'absurdité que je me permets de dire mon fait.

Depuis 1973 et jusqu'à aujourd'hui, je n'ai retenu que deux premier ministres qui ont su gérer ces trois critères écosociaux que sont le chômage, l'impôt et le déficit public; il s'agit de Jospin et Villepin. Ils ont pris à coeur, et réussi à faire baisser le chômage, les déficits, les prélèvements. Ou en tout cas, de les gérer bien mieux que tous les autres premiers ministres. Parler de contexte de croissance, ou de décroissance, de contexte de déficit ou d'éxcédant, de contexte de hausse ou de baisse de chômage, me semble un discours irresponsable politiquement. Si on peut dire que durant quelques mois, et je dirais tout au plus un an ou deux, un contexte mondial peut ajouter ou enlever quelque chose; au delà de ce lapse de temps, c'est bien l'ensemble des mesures prises qui provoque les résultats sur les trois principaux indicateurs cités. Or ces deux premiers ministres, alors même qu'ils avaient fait leur preuve au niveau économique, ont été balayé sur le plan politique comme des malpropres, par leur camps politique, soit de la part des élus, soit de la part des élécteurs. Être efficace en économie, être rigoureux dans la gestion de l'argent, ne rapporte rien en politique, voire même semble être systématiquement sanctionné. Les présidents qui se succèdent semblent tous pressés, de ne rien entendre à l'économie, s'emmêlant dans les repaires les plus simples. Le mépris de ces hommes pour créer des emplois, combler des déficit, arrêter la hausse des prélèvement, a était bien comprise par les français, qui n'ont pas hésité à les réélire. Doit-on en conclure que les français méprisent l'économie, ou qu'ils ne conçoivent la politique qu'à travers le mépris de l'économie ? Je pourrais bien le penser, et dans ce cas dire; et bien si les français ont des impôts qui augmentent, un chômage qui augmente et un déficite publique qui augmente, c'est parce qu'ils le veulent bien. Je dirais donc que les français ont les hommes politiques qu'ils méritent.

12:15 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique