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  • Chère électricité,

    Chacun a remarqué l'augmentation de la facture d'électricité. Son prix qui était fixé par l'état français, est devenu un marché encadré par des lois européennes qui introduisent des nouvelles contraintes, et de la concurrence.

    L'orientation principale est la production d'énergie électrique verte : renouvelable et écologique. Toutefois, cette production d'énergie pose de redoutables problèmes, elle est irrégulière et inégalement distribuée, elle n'est pas pilotable.

    L'inquiétude sur le réchauffement climatiques, les subventions puis l'évolution technologique ont permis de produire à des coûts abordables et en quantité suffisante ce type d'énergie. Toutefois le réseau électrique doit impérativement, à chaque instant disposer de l'énergie disponible pour satisfaire la consommation, sans jamais toutefois la dépasser, sinon, la sanction est immédiate : c'est l'effondrement du réseau.

    Pour palier à cette inconvénient que tous les anciens opérateurs pointaient du doigt, il y avait deux réponses : une forte interconnexion des réseaux et un stockage d'énergie à grande échelle.

    La très haute tension continue, permet de transporter des quantités considérables d'énergie électrique sans limite de distances, avec des pertes faibles et un coût abordable. Elle se prête bien à l'enfouissement et à l'immersion. C'est une technologie récente qui augmente ses performances chaque année.

    Les stations de transfert d'énergies par pompage, permettent de pomper l'eau aux heures de surproduction et de les turbiner aux heures de fortes consommation, c'est une technologie éprouvée depuis longtemps à petite échelle, elle est fiable, non polluante, les sites potentiels d'installation sont nombreux.

    Ces deux technologies complémentaires sont indispensables pour assurer la stabilité d'un réseau dont l'approvisionnement tout comme la consommation sont aléatoires. Il suffisait de temps et de pas grand chose de subventions et de lois pour développer ces technologies en quantité suffisante. 

    Ce travail politique n'ayant pas été fait, c'est dans la précipitation et l'improvisation, qu'on a construit à travers l'Europe, quantité de centrales au gaz, et continuer à faire tourner les centrales au charbon.

    Notre élite politique a ainsi réussi à construire un réseau fragile, cher et polluant, tout en nous rendant dépendant de la Russie. De plus, en indexant le prix du kWh électrique sur celui du gaz, les élus font peser sur les consommateurs le poids d'une instabilité systémique des prix.