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Gaza

C'est un drame qui désespère par son ampleur et sa récurrence. Il existait sous sa forme actuelle, lorsque j'étais enfant. Mais il y a un tournant dans ces affrontements: l'effritement progressif du soutient inconditionnel à Israël. La communauté juive, à été martyrisée en Europe pendant le seconde guerre mondiale. Avec l'aide des américains et des européens, elle a donné naissance à un pays colonialiste, qui pratique au quotidien, crimes de guerres et crimes contre l'humanité. Plus récemment, au nom du crime odieux du 7 octobre, qui a vu plus d'un millier d'innocents israéliens mourir, leur gouvernement s'applique à tuer 100 fois plus d'innocents palestiniens. Bref, de continuer ce qu'il fait depuis bientôt 80 ans.

Ce soutien n'est plus compris par une bonne partie de la population française et mondiale. On retrouve cette vieille opposition gauche droite, qui dans ce cas reprend vie. Une gauche qui cherche la justice international, la paix par un respect mutuelle, le bien être collectif. La droite française, nostalgique des massacres d'arabes, qu'elle commettait jadis en Afrique, peut maintenant contempler des massacres d'arabes par des juifs. Les droites européennes, qui pendant la seconde guerre mondiale, se sont appliquées à exterminer ce peuple, peuvent admirer ces derniers, qui utilisent maintenant les même méthodes envers les palestiniens. Et de boucs émissaires, que l'exigence d'une société meilleur exigeait d'exterminer, ils sont devenus les petits chouchous qu'il faut protéger. Le massacre par procuration de l'islamiste a remplacé les massacres de juifs que les droites européennes pratiquaient naguère. On peut constater le changement de génération en observant le changement de bouc émissaire et de mode opératoire.

On a ainsi une droite, dans le rôle habituel qu'elle adore jouer, de pompier pyromane, allumant la peur, la méfiance et la haine, en alimentant l'injustice par les violences morales, sociales, physiques qu'elle exerce sur les populations. Et c'est ainsi qu'elle crée l'insécurité, tout en prétendant la combattre. Les gauches européennes qui emboîtaient jusqu'à présent les pas de la droite sur ce sujet, ont décidé d'être de gauche. On est surpris de les voir se réveiller.

Nos représentants politiques ont refusé d'arrêter le président israélien, pourtant inculpé par la cours pénale internationale, alors qu'il survolait le ciel français et européen. Nos élus autorisent toutes les ventes d'armement à Israël, pour que ce pays puisse continuer l'extermination à laquelle il procède. Les autorités françaises n'interviennent pas pour  protéger les bateaux d'aide humanitaire que Tsahal arraisonne dans les eux internationales, en violation du droit international. Elles ne font rien pour empêcher le blocus routier des aides alimentaires qu'Israël impose à Gaza.

En méprisant le droit international et celui des palestiniens, les élus français et européens participent d'un monde où la force et la violence entre les états, est le mode de régulation ordinaire des tensions et des passions. Les gesticulations récentes de la présidence française, parachutage de colis et discours pacifistes, affichent un changement de cap...sans l'assumer.

En jouant un jeu ambigüe, le président français veut passer pour un faiseur de paix et de sécurité, tout en faisant l'inverse: soutenir Israël. J'hésite à  qualifier la conduite présidentielle française d'insignifiante, d'inefficace ou de perverse. Les conséquences sont concrètement tragiques pour les Palestiniens, et inquiétantes pour l'avenir et la sécurité des citoyens européens et Ukrainien.

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