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Pretexte, problème et réchauffement.

Depuis plus de quatre décennies, le réchauffement climatique est un des serpents de mer de l'actualité, la tenue de la cop 30 à Belém nous le rappelle. Il est évoqué régulièrement, dans des termes inquiétants, culpabilisants, obsédants. L'inefficacité des politiques menées tour à tour, inquiète ou agace. Il est utilisé par les partis et gouvernements pour créer des interdictions, des complications et des dépenses, sans jamais circonscrire le danger.

On a ainsi vu longtemps, les écologistes s'opposer à l'énergie nucléaire ou hydrauliques, alors que celles-ci ne provoquent aucun réchauffement. La commission et le parlement européen utilisent ce thème pour entraver le déplacement des citoyens, ce qui est une réduction des libertés. Ils s'en servent aussi pour briser l'industrie européenne, ce qui est une réduction de souveraineté. C'est aussi une perte de richesse, ainsi qu'une insécurité croissante pour les salariés. Tous partis et gouvernements européens confondus, le thème du réchauffement climatique est utilisé pour culpabiliser, taxer, entraver citoyens et entreprises, sans se soucier de résultats climatiques.

Ce réchauffement n'a jamais été aussi rapide, et nous amène vers l'inconnu. À ce titre il inquiète. Certains prophétisent la fin du monde parce qu'ils sont pessimistes, ils cherchent à motiver la classe politique à prendre des décisions efficaces, sans trop savoir lesquelles. Nombre d'entre eux sont convaincus qu'il faut abandonner toute technologie ou cesser de faire des enfants parce que l'espèce humaine détruit la planète. Pendant que d'autres nient que ce réchauffement existe, ou que ce soit un problème. Mais une conviction émerge parmi les populations: il faut faire quelque chose d'efficace sans culpabiliser, ni renoncer à la modernité ou au confort qui va avec.

La condition principale d'efficacité d'une action quel quelle soit, est l'information. Il est facile de savoir où, quand, combien et pourquoi les émissions de gaz à effet de serre se produisent. Une mesure fiable, actualisée, précise et exhaustive peut se faire par une constellations de satellites et un réseau de capteurs au sol, fixes et mobiles couvrant toute la planète. C'est techniquement réalisable  pour un coût et dans un délais raisonnable. Il existe actuellement des satellites et des capteurs au sol qui mesurent de façon imprécise et lacunaire; une partie seulement des émissions de gaz à effet de serre. Il est bien clair que le réchauffement climatique existe scientifiquement, médiatiquement, électoralement, mais pas encore politiquement. Il est une autre évidence à rappeler: une réponse politique efficace est nécessairement globale et doit concerner tous les gaz.

Si une mesure complète des émissions était mise en place, il est facile de prévoir que les partis et gouvernements à l'échelle planétaire partiraient dans une surenchère désordonnée d'interdictions, de taxes et de subventions. Mais ce n'est seulement que si ces données sont accessibles au public, qu'il pourrait y avoir une utilisation efficace des décisions politiques. Car chacun pourrait juger de la pertinence des décisions politique des élus. Et la propension des élus à arroser leurs amis, à poursuivre des boucs émissaires ou à créer des dépenses somptuaires, sera suffisamment compromise pour que les magnifiques objectifs politiques affichés ostensiblement dans les discours soient efficacement réalisés dans les actes.

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