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10/05/2012

Ressource marine et G.P.S.

Les marins pêcheurs pêcheurs font régulièrement l'actualité en bloquant les ports ou en manifestant sur la voie publiques. Leurs métiers est de plus en plus réglementé, chacun s'accorde à dire, que les ressources sont suréxploitées. La pêche a-t-elle encore un avenir ?

Marlgré les subventions qu'ils touchent les marins pêcheurs n'arrivent pas à boucler leur budget. Dés qu'ils ont une baisse de revenu ou une hausse de leur frais comme les hausses du gaz-oil, élus et représentants syndicaux de la profession parlent de subventions. Doit-on encore leur verser des subventions, la pêche a-t-elle encore un avenir ? Voilà des questions politiques auxquelles j'apporte par ce texte ma réponse.

Je ne crois pas qu'il faille encore verser des subventions aux marins pêcheurs. Une activité lorsqu'elle n'est pas rentable doit s'arrêter. C'est un principe basique de l'économie qu'il faut respecter : un secteur concurrentiel doit s'adapter ou disparaître.

La pêche a-t-elle encore un avenir ? Je suis convaincu que non. Pas plus que la chasse n'a un avenir. J'entends par là chasse ou pêche en temps qu'activité nourricière, économiquement significative ou stratégique. De même que la chasse existe encore, et existera encore longtemps pour le tourisme ou le plaisir, il en est de même pour la pêche.

Il est une invention merveilleuse que les politiciens n'ont pas exploité politiquement. Et j'en suis étonné tant les richesses qu'elle permettrait de créer me semblent immense. Il s'agit du G.P.S.. Ce système électronique, d'un faible coût, permet en tout point du globe de se positionner avec précision. Il permet donc de se situer au milieu d'un océan, tout aussi qu'au milieu d'une ville. Le G.P.S. permet de tracer des lignes de séparation entre des surfaces, aussi sûrement que des clôtures de fils de fer, des haies, ou des chemins, permettent de délimiter des prairies ou des champs. On pourrait donc, si on le voulait délimiter des térritoires en mer, tout comme on le fait sur terre depuis des milliers d'années.

Cette invention technologique permet donc de faire une chose qui n'avait jamais été possible de faire depuis l'aube de l'humanité : tracer des frontière en pleine mer. Donc cette invention permet de délimiter des térritoires, donc elle permet de délimiter des propriétés.Je suis étonné qu'aucun pays n'ait pas envisagé cette question de la propriété privée des surfaces maritimes. Car elle se pose de façon tout à fait différemment depuis l'invention du G.P.S.. Grace au G.P.S., un état peut faire respecter la propriété privée sur toute la surface des océans. C'est une question qui vaut des milliards d'euros, des dizaines, des centaines, peut-être des milliers de milliards d'euros. Car en effet, sur une propriété privé, un investisseur, un chef d'entreprise peut investir si l'espoir de gain est là.

En découpant les eaux térritoriales en parcelles, en les donnant à des pêcheurs, on leur rendrait un plus grand service qu'avec des subventions. Pourquoi un pêcheur qui exploiterait sa parcelle, continuerait-il de chaluter, alors que c'est une méthode destructrice de tout l'écosystème du fond marin, et donc contre productive à moyen ou long terme. Les biologistes ont prouvé qu'en immergeant des récifs, la production naturelle marine augmentait fortement. Mais pourquoi faire cet investissement si d'autres personnes en profitent. Ainsi jusqu'à présent ce sont des associations subventionnées par des intérêts publics ou privés qui font ce travail à petite échelle. Nulle doutes que si un droit de propriété marine était voté dans un pays, on verrait les investissements en récifs artificiels se multiplier. Pourquoi, s'il en a les moyens, le pêcheur n'investirait-il pas dans des installations sous marines ? S'il ne le faisait pas, ses successeurs le fairaient. Il est bien possible que si un pays privatisait son éspace marin; ce serait des entreprises qui se créeraient et qui investiraient plutôt que des marins pécheurs. Il en est de même pour l'aquaculture et la conchyliculture qui aujourd'hui a du mal à se développer faute d'autorisation administratives, faute de place. C'est un comble que les cultivateurs de la mer ne puissent avoir assez d'espace, et assez de sécurité administrative, étant donnés l'immensité des océans, et la stabilité des régimes démocratiques. 

Les plus féroces opposants à l'aquaculture, à la pisciculture,  et la conchyculture; sont les écologiques. C'est un paradoxe puisque contrairement à l'agriculture, la culture de la mer n'utilise ni pesticide, ni insecticide, ni engrais; et que les déchets qui peuvent être produit en particulier par la pisciculture, sont rapidement dilués. 

07:39 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)