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  • Guerre en Europe: un avenir inquiétant.

    L'agressivité du kremlin, dont la Douma a voté l'appartenance des pays baltes à la Russie est notable. Les pétroliers fantômes Russes et Chinois qui coupent les câbles de communication et d'énergie européens, les accidents d'avions et de bateaux nous inquiètent. Une guerre en Europe dans les années qui viennent, est chaque jour plus vraisemblable.

    L'activisme des trolls sur les réseaux sociaux invite chacun à douter de toute vérité. L'habile propagande Russe, en fatigant les citoyens de penser, de vouloir et d'espérer, amène chacun à croire que tous les élus sont les même, et qu'aucune décision prise en haut lieu en vaux plus qu'une autre. Ainsi, c'est dans l'indifférence, que le kremlin soutient des régimes tyranniques, instaure tranquillement l'instabilité et la violence, commet quantité de crimes de guerres, d'actes mafieux ou terroristes. 

     Certains espèrent l'effondrement économique de la Russie, je leur souhaite d'avoir raison, et ainsi, que ce cauchemar cesse. Le peuple Russe de son côté, ne croit pas en la démocratie, il continuera à servir son chef. La Chine, ce pays tellement impatient de multiplier à l'extérieur, les crimes à grande échelle qu'elle commet déjà sur son sol, soutient l'attitude belliqueuse et sadique du Kremlin.

    Si la Russie gagne en Ukraine, elle ne s'arrêtera pas , et continuera, comme elle l'a déjà annoncé, en Moldavie et dans les pays Baltes. Dans ce cas, le risque d'emballement du conflit et la dislocation de l'Europe sont assurés.

    L'épuisement des Ukrainiens, la rage forcené du Kremlin et son soutient inconditionnel Chinois, nous font craindre une défaite ukrainienne. Ce serait aussi, une défaite européenne. La fin des combats en Ukraine serait redoutable, car il est bien clair que la Russie reprendrait son combat plus tard avec plus de force. Mais sa poursuite est un calvaire pour les ukrainiens, et elle est le résultat culpabilisant, de notre passivité et de notre lâcheté.  

    Chaque jour qui passe, chaque crime de guerre supplémentaire impuni, commis par le Kremlin, le conforte de poursuivre et d'augmenter son entreprise. Comme l'a dit Poutine lui-même publiquement en décembre 2024 devant les médias Russe : cette guerre et tous ces morts : ça le motive pour continuer, et le diverti d'un quotidien heureux mais ennuyeux et ordinaire. 

    Dépenser plus, ou mieux avec plus de coordination comme c'est demandé par de nombreux observateurs, ne plus dépendre des Etats-Unis qui ne sont plus un partenaire, est bien sûr, nécessaire. 

    L'éventualité d'une intervention militaire directe est évoquée. Et personne n'est d'accord sur: comment, quand, pourquoi, ou combien. Et aussi des doutes: la responsabilité des pays européens sera-t-elle engagée? Nos armes seraient-elle suffisantes ? Les armées sont-elles prêtes ? Dépense-t-on assez d'argent ? Comment vont réagir les Etats-Unis ou la Russie ? 

    Et pendant ce temps, personne ne discute sur le fait qu'un soldat européen, est sommé de rester l'arme au pieds. Il lui est interdit de combattre en Ukraine. S'il se plaçait sous l'autorité de Kiev, il n'engagerait pas la nation, ne coûterait pas plus d'argent, tout en faisant ce pour quoi il est motivé, sélectionné, formé, payé et équipé: protéger son pays. Mais il serait accusé de désertion devant un tribunal militaire, et se verrait relégué au rang de délinquant, voir de criminel ou de traitre. Pourtant chaque général ou ministre de la défense européen reconnait que défendre l'Ukraine, c'est défendre l'Europe, c'est défendre  son pays.

    On peut donc constater que la priorité des ministres et des généraux européens, c'est le contrôle de leurs soldats, exhibés de façon ostentatoires, comme des objets somptuaires et inquiétants. Généraux et ministres se font les metteurs en scène d'un spectacle, qui s'adresse aux citoyens européens, et voudrait dissuader le Kremlin de ses funestes projets.

    Et c'est là qu'on entend l'argument :"garder nos soldats inactif aujourd'hui, c'est empêcher l'escalade, c'est se renforcer pour être dissuasif demain, et ne pas faire la guerre après-demain".

    Ce serait plus clair en disant: on vous fait payer la ligne Maginot n°3. La ligne Maginot n°2, c'est bien sûr, la bombe atomique. Et Poutine pendant ce temps, ne comprends qu'une seule chose : les européens ne se battront pas. C'est juste une motivation pour lui d'accélérer ses massacres.

    Il est facile de reconnaître que les européens ne veulent pas la guerre. Et je m'en félicite. Mais de là à interdire à un individu de faire son métier, c'est une conclusion que je ne comprends pas. 

    Les accords de Munich et l'occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale, nous ont appris qu'une guerre ne s'arrête pas, parce qu'une des deux armées dépose les armes. Mais aussi qu'une population n'est pas en paix lorsqu'elle est occupée, qu'il est illusoire d'attendre la paix de quelqu'un qui ne cherche que la guerre, et qu'une aide étrangère peut permettre à un pays, trop faible seul, de le libérer de son occupant.

    Le Vietnam, l'Algérie, l'Afghanistan, le Mali, l'Irak et tant d'autres conflits, nous ont appris que la guerre n'est pas non plus, une somme de batailles qu'il suffirait de gagner. 

    Comme nous le fait remarquer un représentant remarquable d'une Russie libre, pacifique et démocratique, Vladimir Kara-Mourza; il est facile de distinguer trois choses différentes : la Russie, les Russes, et le Kremlin. Là où le Kremlin cherche à faire croire par force propagande, menaces, emprisonnement, tortures, assassinats ou massacres, qu'il s'agit d'une seule et même chose. Seule la fin politique du Kremlin mettra fin à ce conflit. Et il n'y a que le peuple Russe qui peut décider quand, comment et pourquoi y mettre fin. Il va nous falloir vivre au rythme du peuple Russe.

    Passer à un régime pacifique en Russie, qu'il soit démocratique ou non, ne peut se faire que si ce pays abandonne l'impérialisme comme logique opératoire. La conséquence sera l'éclatement de la Russie, qui dans sa forme actuelle, n'est qu'un empire. C'est ce que le président Ukrainien a énoncé sous forme d'un slogan humoristique: "Make Russia Small Again". Ainsi, la fin de la guerre ne peut s'écrire qu'après cette opération morale, au sein des peuples Russes et Européens. Ce à quoi, ni les uns ni les autres, ne se préparent.