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11/02/2017

Révisons l'histoire : la France est une Rollex

En Suède, une ministre a démissionné pour avoir utilisé sa carte de crédit de parlementaire pour s'offrir deux tablettes de chocolat. Une fois cette affaire diffusée par la presse, il ne lui a plus été possible de continuer son mandat car les suèdois ont eu le sentiment d'être floué.

Pour le moins, en France, on agit pas de la même façon. Les hommes et femmes politiques français croulent sous les détournements de fonds publics, sans y prêter beaucoup d'attention. Il est bien clair que pour ces individus, l'état leur appartient. A aucun moment ils ne culpabilisent ou ne quittent leurs mandats. Bien au contraire, certains s'en vantent, quand d'autres ne font que des excuses formelles. On reste dans cette pensée, exprimée par les porte voix de Sarkozy : si t'as pas ta Rollex à 50 ans, t'es un raté !

Les français ne s'en formalisent pas plus que ça. Il est bien évident qu'il y a une forte différence de mentalité entre les suédois et les français, et ce n'est pas à l'avantage de ces derniers. Si on en arrive à ce point de passivité des français à l'égard de ce comportement, c'est qu'ils considèrent que l'état, ce n'est pas eux. Pour les français, l'état, c'est les autres, l'état, c'est les élus, l'état c'est les élites.Quand un homme politique détourne des sommes conséquentes, la plupart des français ne sentent pas volé contrairement aux scandinaves. 

Je crois que la crise française, n'est pas une crise économique, mais une crise culturelle. Il est temps pour chaque français de croire, de ressentir, de penser que l'état c'est eux. Chaque citoyen doit être persuadé que l'état, c'est lui, que la région, c'est lui, que la ville, c'est lui. 

Ce sentiment, cette conviction est nécessaire pour sortir de cette passivité sur cette question. Ce sentiment est nécessaire pour sortir du marasme économique, politique, social, dans laquelle nous baignons. Pour éprouver ce sentiment, il faut donner aux français des responsabilité politiques. Il faut, changer de constitution, restaurer une république parlementaire, et permettre aux citoyens de se mobiliser pour proposer et voter des lois nationales, régionales et locales. La cinquième république, n'est pas la république  qui allait sauver la France. C'est une république d'esprit royaliste, conçue par une homme, un militaire, qui a fait ses classes de capitaine pendant la première guerre mondiale; j'ai nommé Charles De Gaule. 

Les médias, les intellectuels, les français, ont retenu Charles De Gaule comme un homme moderne, un homme de la deuxième guerre mondiale, et l'appellent Général. Il est temps de l'appeler Capitaine, et dire à quel point il a enfoncé la France avec une constitution archaïque.

Lorsque les médias ou les politiciens, les français parlent de Charles De Gaule et des lois qu'il a fait voter à la libération, ils nomment spontanément une loi : les allocations familiales. Permettre aux françaises d'élever des enfants en leur fournissant une allocation, c'est une bonne idée. Mais cette une idée juste si elle permet de se libérer de contraintes financières, c'est à dire qu'elle est utile pour les parents les plus pauvres. Or elle est versée à tous sans condition de ressources. C'est présenté de plus, avec cette idée, qu'il faut faire des enfants pour la grandeur de la France. Faire des enfants pour fabriquer une France plus forte, c'est juste fabriquer de la chaire à canon. Ce qui est bien la conception d'un militaire de la première guerre mondiale. Il est bien évident que on doit faire des enfants pour son épanouissement personnel et non pas pour faire des petits soldats, ou des bons patriotes, ni pour empêcher son pays de décliner.

Pour sortir du marasme économique et du pessimisme actuel, il faut commencer par réviser l'histoire. Mesdames et Messieurs les historiens, merci de vouloir bien montrer aux journalistes, aux hommes politique, aux français, que Charles De Gaule est un homme de la première guerre mondiale, un homme du passé, que la constitution française est digne d'une république bananière.

17:10 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

15/09/2016

Mon programme pour la présidence

Ce matin, j'écoute la radio. C'est l'élection présidentielle qui occupe les journalistes. Le sujet plus précisément concerne le rapport au mensonge des candidats à la présidence. Bien sûr, ils mentent tous, et le journaliste apporte les preuves audio de leurs mensonge. 

J'aime ce travail d'enquête que ces journalistes mènent, en fouillant dans les archives, ils trouvent des propos complètements contradictoires des candidats. Les journalistes décryptent par le détails, tous les artifices de langage des candidats pour ne pas répondre aux questions des journalistes... Sauf, qu'il n'y a aucun discours sur les incohérences et les mensonges des électeurs et aussi des journalistes. Alors je m'agace, alors même que le travail des journalistes était précis, intéressant, amusant, instructif. Je décide donc de poster un article, alors que ça fait un an que je n'ai plus rien écrit. 

Je m'agace de cette énième remarque sur le mensonge des politiciens, parce que l'état d'esprit du dialogue n'existe pas dans ce pays, et que je le regrette. L'état d'esprit qui me désole, c'est l'état d'esprit religieux des journalistes, des politiciens et des français lors des élections. Oui, j'ai bien dit religieux. Dans la culture politique française, l'action est rédemptrice. IL faut agir. Quelle que soit la situation, il semble qu'il soit impossible d'envisager de ne rien dire, ou de ne rien faire; car ce serait nécessairement une faute.  Pourtant dans bien des cas, ne rien dire ou ne rien faire, n'est ni une lâcheté, ni un défaut de responsabilité. Donc les questions des journalistes aux candidats portent systématiquement sur le programme des candidats. C'est à dire, que les questions consistent à faire dire aux candidats ce qu'ils feront une fois élu. 

Mais dire ce que l'on va faire pour améliorer la situation c'est faire naître un espoir. Un espoir d'une vie meilleur. Finalement les discours des candidats comme des journaliste consiste à faire naître de l'espoir. Je ne vois dans toute cette gymnastique verbale que de l'innocence, en agissant, et de l'espoir d'un changement. Or les individus qui sont spécialiste de ce travail, ce sont les hommes d'église. Ils viennent proposer aux croyants, une action rédemptrice et un espoir d'avenir. Le discours des journalistes comme des hommes politiques, en parlant de leurs actions futur n'est finalement qu'un acte religieux. 

On ne doit pas réduire la politique à l'action, à des promesses et à de l'espoir. La politique c'est discuter et proposer des idées, des pensées, des positions qui peuvent être ou non des valeurs communes. Je ne crois pas que c'est aux candidats à l'élection présidentielle d'agir, mais aux français.

La valeur que je proposerais, c'est un égal respect pour tous. Ce qui au niveau des élections doit se traduire par le vote directe de lois. Et pour le coup, j'écris à mon tour un programme présidentiel, sous forme d'une action. Je propose que les français votent une fois par ans, pour au contre une dizaine de lois. Trois d'intérêt local, trois d'intérêt régional, trois d'intérêt national. Il ne s'agirait pas de référendum décidé par un président. Non, les lois doivent être écrites par des citoyens les plus impliqués et passionnés par la politique, qu'ils soient ou non politiciens. Les propositions qui rallieraient le plus de signatures parmi les citoyens, seraient proposées au vote par les français. Ainsi une fois par an on ne se déplacerait pas pour rien, mais pour des lois précises, qui soulèvent le plus d'intérêt parmi les citoyens. Pour chaque citoyen c'est l'assurance pour l'avenir que les lois les plus importantes lui seront proposées pour le vote et qu'ainsi le pouvoir ne lui échappe pas. Pour chaque élu, c'est une épée de Damoclès pointée sur chacune des lois qu'il vote, et pour laquelle il devra se demander si cette loi intéresse ou non les français et si elle serait ou non voté par les français. Ainsi ce serait un nouveau contrat entre les citoyens et les élus; dans lequel il pourrait y avoir confiance, respect et reconnaissance mutuelle. Les français pourrait ainsi vivre en paix avec leurs concitoyens. Ils n'auraient plus besoin, ni d'action rédemptrice de la part de leurs élus, ni d'espoir venant de leurs élus.

12/09/2015

syrie

La France, par ses représentants, a décidé de bombarder la Syrie. Depuis, plus d'un an, la France bombarde des positions islamiques en Irak, elle fait maintenant la même chose en Syrie. D'une certaine façon on peut dire qu'il y a une forme de cohérence. Evidemment on est en droit de se poser des questions, comme par exemple : la France doit-elle bombarder tous les musulmans dans le monde qui veulent installer un état religieux à la tête de leur pays ? Pourquoi la Syrie et l'Irak, mais pas l'Arabie Saoudite, l'Iran ou le Qatar, qui sont des états religieux ? Ce serait nécessaire si on souhaitait être tout à fait honnête et cohérent avec nous mêmes.

Pourquoi faut-il oublier que les représentants français se sont indignés haut et fort par le passé lorsque Bachar El Assad, et Sadam Husein, ont bombardé les islamistes dans leurs pays. Et pour cette raison même les représentants français ont dégagés des moyens militaires et diplomatiques pour faire partir ces dictateurs. Par ce que la France ne serait pas une dictature, mais une république, alors, les même bombardements, sur les même personnes dans les mêmes pays, seraient de bonnes bombes ? Les bombes de la France sur les islamistes Syriens et Irakiens sont de bonnes bombes, alors que celles de Bachar et Sadam sont de mauvaises bombes, ça semble bien évident pour les représentants politiques et les médias français; mais pas pour moi.

Les représentants de la France dont la séparation de l'église et de l'état a à peine plus d'un siècle, ne supportent pas de voir des gens dans d'autres pays du monde, vouloir des états religieux. N'aurait-il pas fallu que les représentants français déclarent la guerre aux USA, lorsque leur président, Georges Busch, priait en conseil des ministres, et invoquait dieu dans ses discours ? La position des représentants français, est idiote, amnésique et malhonnête.

Trouver des bonnes raisons pour bombarder des islamistes, qui n'ont pas le dixième de la puissance militaire de la France, est-ce respecter ses adversaires ? Respect sans lequel il ne peut y avoir de solution politique. Car si une bataille, est une opération militaire, une guerre est une opération politique. L'engagement militaire de la France en Syrie et en Irak, n'est pas de nature à apporter la paix et le calme, mais à renforcer la guerre, le désordre et la confusion.

La position politique des représentants politiques et des médias français dans leur ensemble est scandaleuse. Cette attitude, ne respecte, ni les convictions religieuses, ne protège pas les faibles et affiche du mépris envers les trois millions de musulmans vivants en France. La position politique actuelle de la France sur la Syrie, enfonce la France dans la division, elle exacerbe les tensions au lieu de les réduire, elle est injuste et dispendieuse d'argent et de vies.

11:43 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)