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politique - Page 4

  • Des bombes démocratiques.

    La France, par ses représentants, a décidé de bombarder la Syrie. Depuis, plus d'un an, la France bombarde des positions islamiques en Irak, elle fait maintenant la même chose en Syrie. D'une certaine façon on peut dire qu'il y a une forme de cohérence. Evidemment on est en droit de se poser des questions, comme par exemple : la France doit-elle bombarder tous les musulmans dans le monde qui veulent installer un état religieux à la tête de leur pays ? Pourquoi la Syrie et l'Irak, mais pas l'Arabie Saoudite, l'Iran ou le Qatar, qui eux aussi, sont des états religieux ? Ce serait nécessaire si on souhaitait être tout à fait honnête et cohérent avec nous mêmes.

    Pourquoi faut-il oublier que les représentants français se sont indignés haut et fort par le passé lorsque Bachar El Assad, et Sadam Husein, ont bombardé les islamistes dans leurs pays. Et pour cette raison même les représentants français ont dégagés des moyens militaires et diplomatiques pour faire partir ces dictateurs.

    Par ce que la France ne serait pas une dictature, mais une république, alors, les même bombardements, sur les même personnes dans les mêmes pays, seraient de bonnes bombes ? 

    Les représentants de la France dont la séparation de l'église et de l'état a à peine plus d'un siècle, ne supportent pas de voir des gens dans d'autres pays du monde, vouloir des états religieux. N'aurait-il pas fallu que les représentants français déclarent la guerre aux USA, lorsque leur président, Georges Busch, priait en conseil des ministres, et invoquait dieu dans ses discours ? La position des représentants français, est idiote, amnésique et malhonnête.

    Trouver des bonnes raisons pour bombarder des islamistes, qui n'ont pas le dixième de la puissance militaire de la France, est-ce respecter ses adversaires ? Respect sans lequel il ne peut y avoir de solution politique. Car si une bataille, est une opération militaire, une guerre est une opération politique. L'engagement militaire de la France en Syrie et en Irak, n'est pas de nature à apporter la paix et le calme, mais à renforcer la guerre, le désordre et la confusion.

    Cette attitude, ne respecte pas les convictions religieuses, ne protège pas les faibles et affiche du mépris envers les trois millions de musulmans vivants en France. La politique actuelle de la France en la Syrie exacerbe les tensions au lieu de les réduire, elle est injuste et dispendieuse d'argent et de vies.

  • Démocratie directe

    Plus personne ne parle du référendum Grec. Les propos que j'ai trouvé dans la presse ou dans les médias m'ont navré. Où sont les intellectuels ? Il semble que la France soit à cours d'idée. Rappel : le gouvernement grec a interrogé le peuple grec sur l'austérité '"imposée'' par Bruxelles au peuple grec. Les médias, comme les politiciens, se sont confondus en réflexions sur ce que pourrait dire le peuple grec, sur ce qu'a pu dire le peuple grec, sur les conséquences de ce qu'a dit le peuple grec.

    Il est bien évident que le peuple grec n'a rien dit, et je suis bien déçu qu'aucun média ne l'ait remarqué. Ce résultat était prévisible et énonçable avant même le résultat du référendum. En effet, comment un peuple pourrait dire quelque chose, en répondant à une question qu'il n'a pas lui même posé ? On l'a vu en France avec le référendum sur la constitution européenne. Le président français avait organisé un plébiscite, dont le résultat ne lui convenant pas, il n'en n'a pas tenu compte. 

    Les français ne comprennent pas la démocratie directe. Englués dans une méfiance envers les représentants élus, les médias, les élites, ils se méfient d'eux même aussi. Et ça va durer.

  • Prix des péages autoroutiers

    A l'occasion de l'impossible écotaxe, que le gouvernement devait percevoir grâce a ces portiques installés sur les routes et les autoroutes de France, les politiciens français ont trouvé à se plaindre : les sociétés d'autoroute. Il est des thèmes incontournables en politique, ces derniers temps, le prix des péages autoroutiers a fait polémique. Sont ils trop chers ? Sont ils justifiés ? Qu'apportent ils à l'état et aux français ?

    Les français et les sociétés de transport qui utilisent ces autoroute savent le prix élevé de leur utilisation. Pour comparaison, j'ai payé 10 euros, une vignette qui me donnait un accès illimité aux autoroutes autrichienne, pour une durée de 10 jours. Soit dit en passant, les autoroutes autrichienne sont en meilleur état que les françaises, sont mieux connectées à un réseau de routes et de voies rapides, et disposent de nombreuses entrées et sorties. Durant ces même vacances, j'ai pu profiter des autoroutes allemandes, quoique en moins bonne état, elles permettent un circulation rapide, en tout lieu du territoire, gratuites, avec de nombreuses entrées et sorties.

    En optant pour le système de concession autoroutière, l'état français n'a pas suivi l'exemple d'Europe centrale, ni anglais ou américain. Les pays d'Europe qui ont copié ce model sont les pays les moins compétitifs : la Grèce, l'Espagne, l'Italie. En choisissant de faire payer les autoroutes avec des barrières de péages, les inconvénients sont évidents et prévisibles : peu d'entrée-sorties, donc rallongement des parcours pour ceux qui l'empruntent, mais aussi pour ceux qui ne l'empruntent pas puisque les franchissements sont rares aussi. Le deuxième problème des barrières de péages est le ralentissement, qui peut être important les jours d'affluence. Une autre source de ralentissement sont les accidents et les travaux. Du fait du faible nombre d'entrées sorties et la mauvaise connectivité au réseau routier, qui ne permet pas d'en sortir et d'y revenir plus loin rapidement. Le troisième est le coût. Ces barrières représentent d'importants et délicats ouvrages de génie civil à construire comme à faire fonctionner.

    Dans ce système politique centralisé qu'est la France de la cinquième république, la concession autoroutière est la solution de facilité: un seul ministre, en signant un partenariat avec un société d'autoroute permet la construction d'une nouvelle autoroute sans débourser l'argent de l'état. Ce geste magnifie l'importance de l'élu, et traduit un volontarisme politique en action; ce dont les politiciens, journaliste et intellectuels français aiment se vanter. Mais ce système trouve ses limites, et on se rend compte qu'aujourd'hui les gagnants, ce sont les sociétés qui ont signés les contrats : 50 à 60 fois la mise de départ. 

    La route est un important outil de développement économique, à condition de rester accessible, par son économie, sa proximité, sa rapidité. En accordant ces concessions payantes, les politiciens français n'ont pas choisi le bon système. Ces même politiciens qui critiquent la rapacité de ces sociétés d'autoroutes, sont les même qui ont installé et développé ce système, et qui continuent en leur signant des prolongations de durée contre entretien ou développement de nouveaux tronçons.

    En critiquant les sociétés d'autoroute, les politiciens français ne veulent pas reconnaître leur faute d'avoir installé ce système et de continuer à le conforter. Par cette critique des sociétés d'autoroute, les politiciens français ne veulent pas reconnaître leur incompétence ni leur manque de volonté de permettre aux français des déplacements accessibles, ni de permettre une meilleur efficacité aux entreprises .