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démocratie directe - Page 5

  • Ah, le bon chocolat !

    En Suède, une ministre a démissionné pour avoir utilisé sa carte de crédit de parlementaire pour s'offrir deux tablettes de chocolat. Une fois cette affaire diffusée par la presse, elle ne lui a plus été possible de continuer son mandat car les suédois ont eu le sentiment d'être volé.

    Pour le moins, en France, on agit pas de la même façon. Les hommes et femmes politiques français croulent sous les détournements de fonds publics, sans y prêter beaucoup d'attention. Il est bien clair que pour ces individus, l'état leur appartient. A aucun moment ils ne culpabilisent ou ne quittent leurs mandats. Bien au contraire, certains s'en vantent, quand d'autres ne font que des excuses formelles. On reste dans cette pensée, exprimée par le porte voix de Sarkozy : si t'as pas ta Rollex à 50 ans, t'es un raté !

    Les français ne s'en formalisent pas plus que ça. Il est bien évident qu'il y a une forte différence de mentalité entre les suédois et les français, et ce n'est pas à l'avantage de ces derniers. Si on en arrive à ce point de passivité des français à l'égard de ce comportement, c'est qu'ils considèrent que l'état, ce n'est pas eux. Pour les français, l'état, c'est les autres, l'état, c'est les élus, l'état c'est les élites. Quand un homme politique détourne des sommes conséquentes, la plupart des français ne se sentent pas volés contrairement aux scandinaves. 

    Faudrait pas non plus que les français se plaignent d'avoir les poches vides, après autant d'inaction et de complaisance avec leurs élites.

     

  • Des bombes démocratiques.

    La France, par ses représentants, a décidé de bombarder la Syrie. Depuis, plus d'un an, la France bombarde des positions islamiques en Irak, elle fait maintenant la même chose en Syrie. D'une certaine façon on peut dire qu'il y a une forme de cohérence. Evidemment on est en droit de se poser des questions, comme par exemple : la France doit-elle bombarder tous les musulmans dans le monde qui veulent installer un état religieux à la tête de leur pays ? Pourquoi la Syrie et l'Irak, mais pas l'Arabie Saoudite, l'Iran ou le Qatar, qui eux aussi, sont des états religieux ? Ce serait nécessaire si on souhaitait être tout à fait honnête et cohérent avec nous mêmes.

    Pourquoi faut-il oublier que les représentants français se sont indignés haut et fort par le passé lorsque Bachar El Assad, et Sadam Husein, ont bombardé les islamistes dans leurs pays. Et pour cette raison même les représentants français ont dégagés des moyens militaires et diplomatiques pour faire partir ces dictateurs.

    Par ce que la France ne serait pas une dictature, mais une république, alors, les même bombardements, sur les même personnes dans les mêmes pays, seraient de bonnes bombes ? 

    Les représentants de la France dont la séparation de l'église et de l'état a à peine plus d'un siècle, ne supportent pas de voir des gens dans d'autres pays du monde, vouloir des états religieux. N'aurait-il pas fallu que les représentants français déclarent la guerre aux USA, lorsque leur président, Georges Busch, priait en conseil des ministres, et invoquait dieu dans ses discours ? La position des représentants français, est idiote, amnésique et malhonnête.

    Trouver des bonnes raisons pour bombarder des islamistes, qui n'ont pas le dixième de la puissance militaire de la France, est-ce respecter ses adversaires ? Respect sans lequel il ne peut y avoir de solution politique. Car si une bataille, est une opération militaire, une guerre est une opération politique. L'engagement militaire de la France en Syrie et en Irak, n'est pas de nature à apporter la paix et le calme, mais à renforcer la guerre, le désordre et la confusion.

    Cette attitude, ne respecte pas les convictions religieuses, ne protège pas les faibles et affiche du mépris envers les trois millions de musulmans vivants en France. La politique actuelle de la France en la Syrie exacerbe les tensions au lieu de les réduire, elle est injuste et dispendieuse d'argent et de vies.

  • Démocratie directe

    Plus personne ne parle du référendum Grec. Les propos que j'ai trouvé dans la presse ou dans les médias m'ont navré. Où sont les intellectuels ? Il semble que la France soit à cours d'idée. Rappel : le gouvernement grec a interrogé le peuple grec sur l'austérité '"imposée'' par Bruxelles au peuple grec. Les médias, comme les politiciens, se sont confondus en réflexions sur ce que pourrait dire le peuple grec, sur ce qu'a pu dire le peuple grec, sur les conséquences de ce qu'a dit le peuple grec.

    Il est bien évident que le peuple grec n'a rien dit, et je suis bien déçu qu'aucun média ne l'ait remarqué. Ce résultat était prévisible et énonçable avant même le résultat du référendum. En effet, comment un peuple pourrait dire quelque chose, en répondant à une question qu'il n'a pas lui même posé ? On l'a vu en France avec le référendum sur la constitution européenne. Le président français avait organisé un plébiscite, dont le résultat ne lui convenant pas, il n'en n'a pas tenu compte. 

    Les français ne comprennent pas la démocratie directe. Englués dans une méfiance envers les représentants élus, les médias, les élites, ils se méfient d'eux même aussi. Et ça va durer.