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15/09/2016

Mon programme pour la présidence

Ce matin, j'écoute la radio. C'est l'élection présidentielle qui occupe les journalistes. Le sujet plus précisément concerne le rapport au mensonge des candidats à la présidence. Bien sûr, ils mentent tous, et le journaliste apporte les preuves audio de leurs mensonge. 

J'aime ce travail d'enquête que ces journalistes mènent, en fouillant dans les archives, ils trouvent des propos complètements contradictoires des candidats. Les journalistes décryptent par le détails, tous les artifices de langage des candidats pour ne pas répondre aux questions des journalistes... Sauf, qu'il n'y a aucun discours sur les incohérences et les mensonges des électeurs et aussi des journalistes. Alors je m'agace, alors même que le travail des journalistes était précis, intéressant, amusant, instructif. Je décide donc de poster un article, alors que ça fait un an que je n'ai plus rien écrit. 

Je m'agace de cette énième remarque sur le mensonge des politiciens, parce que l'état d'esprit du dialogue n'existe pas dans ce pays, et que je le regrette. L'état d'esprit qui me désole, c'est l'état d'esprit religieux des journalistes, des politiciens et des français lors des élections. Oui, j'ai bien dit religieux. Dans la culture politique française, l'action est rédemptrice. IL faut agir. Quelle que soit la situation, il semble qu'il soit impossible d'envisager de ne rien dire, ou de ne rien faire; car ce serait nécessairement une faute.  Pourtant dans bien des cas, ne rien dire ou ne rien faire, n'est ni une lâcheté, ni un défaut de responsabilité. Donc les questions des journalistes aux candidats portent systématiquement sur le programme des candidats. C'est à dire, que les questions consistent à faire dire aux candidats ce qu'ils feront une fois élu. 

Mais dire ce que l'on va faire pour améliorer la situation c'est faire naître un espoir. Un espoir d'une vie meilleur. Finalement les discours des candidats comme des journaliste consiste à faire naître de l'espoir. Je ne vois dans toute cette gymnastique verbale que de l'innocence, en agissant, et de l'espoir d'un changement. Or les individus qui sont spécialiste de ce travail, ce sont les hommes d'église. Ils viennent proposer aux croyants, une action rédemptrice et un espoir d'avenir. Le discours des journalistes comme des hommes politiques, en parlant de leurs actions futur n'est finalement qu'un acte religieux. 

On ne doit pas réduire la politique à l'action, à des promesses et à de l'espoir. La politique c'est discuter et proposer des idées, des pensées, des positions qui peuvent être ou non des valeurs communes. Je ne crois pas que c'est aux candidats à l'élection présidentielle d'agir, mais aux français.

La valeur que je proposerais, c'est un égal respect pour tous. Ce qui au niveau des élections doit se traduire par le vote directe de lois. Et pour le coup, j'écris à mon tour un programme présidentiel, sous forme d'une action. Je propose que les français votent une fois par ans, pour au contre une dizaine de lois. Trois d'intérêt local, trois d'intérêt régional, trois d'intérêt national. Il ne s'agirait pas de référendum décidé par un président. Non, les lois doivent être écrites par des citoyens les plus impliqués et passionnés par la politique, qu'ils soient ou non politiciens. Les propositions qui rallieraient le plus de signatures parmi les citoyens, seraient proposées au vote par les français. Ainsi une fois par an on ne se déplacerait pas pour rien, mais pour des lois précises, qui soulèvent le plus d'intérêt parmi les citoyens. Pour chaque citoyen c'est l'assurance pour l'avenir que les lois les plus importantes lui seront proposées pour le vote et qu'ainsi le pouvoir ne lui échappe pas. Pour chaque élu, c'est une épée de Damoclès pointée sur chacune des lois qu'il vote, et pour laquelle il devra se demander si cette loi intéresse ou non les français et si elle serait ou non voté par les français. Ainsi ce serait un nouveau contrat entre les citoyens et les élus; dans lequel il pourrait y avoir confiance, respect et reconnaissance mutuelle. Les français pourrait ainsi vivre en paix avec leurs concitoyens. Ils n'auraient plus besoin, ni d'action rédemptrice de la part de leurs élus, ni d'espoir venant de leurs élus.

12/09/2015

syrie

La France, par ses représentants, a décidé de bombarder la Syrie. Depuis, plus d'un an, la France bombarde des positions islamiques en Irak, elle fait maintenant la même chose en Syrie. D'une certaine façon on peut dire qu'il y a une forme de cohérence. Evidemment on est en droit de se poser des questions, comme par exemple : la France doit-elle bombarder tous les musulmans dans le monde qui veulent installer un état religieux à la tête de leur pays ? Pourquoi la Syrie et l'Irak, mais pas l'Arabie Saoudite, l'Iran ou le Qatar, qui sont des états religieux ? Ce serait nécessaire si on souhaitait être tout à fait honnête et cohérent avec nous mêmes.

Pourquoi faut-il oublier que les représentants français se sont indignés haut et fort par le passé lorsque Bachar El Assad, et Sadam Husein, ont bombardé les islamistes dans leurs pays. Et pour cette raison même les représentants français ont dégagés des moyens militaires et diplomatiques pour faire partir ces dictateurs. Par ce que la France ne serait pas une dictature, mais une république, alors, les même bombardements, sur les même personnes dans les mêmes pays, seraient de bonnes bombes ? Les bombes de la France sur les islamistes Syriens et Irakiens sont de bonnes bombes, alors que celles de Bachar et Sadam sont de mauvaises bombes, ça semble bien évident pour les représentants politiques et les médias français; mais pas pour moi.

Les représentants de la France dont la séparation de l'église et de l'état a à peine plus d'un siècle, ne supportent pas de voir des gens dans d'autres pays du monde, vouloir des états religieux. N'aurait-il pas fallu que les représentants français déclarent la guerre aux USA, lorsque leur président, Georges Busch, priait en conseil des ministres, et invoquait dieu dans ses discours ? La position des représentants français, est idiote, amnésique et malhonnête.

Trouver des bonnes raisons pour bombarder des islamistes, qui n'ont pas le dixième de la puissance militaire de la France, est-ce respecter ses adversaires ? Respect sans lequel il ne peut y avoir de solution politique. Car si une bataille, est une opération militaire, une guerre est une opération politique. L'engagement militaire de la France en Syrie et en Irak, n'est pas de nature à apporter la paix et le calme, mais à renforcer la guerre, le désordre et la confusion.

La position politique des représentants politiques et des médias français dans leur ensemble est scandaleuse. Cette attitude, ne respecte, ni les convictions religieuses, ne protège pas les faibles et affiche du mépris envers les trois millions de musulmans vivants en France. La position politique actuelle de la France sur la Syrie, enfonce la France dans la division, elle exacerbe les tensions au lieu de les réduire, elle est injuste et dispendieuse d'argent et de vies.

11:43 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

31/08/2015

Histoire de la démocratie directe

Plus personne ne parle du référendum Grec. Les propos que j'ai trouvé dans la presse ou dans les médias m'ont navré. Où sont les intellectuels ? Il semble que la France soit à cours d'idée. Rappel : le gouvernement grec a interrogé le peuple grec sur l'austérité '"imposée'' par Bruxelles au peuple grec. Les médias, comme les politiciens, se sont confondus en réflexions sur ce que pourrait dire le peuple grec, sur ce qu'a pu dire le peuple grec, sur les conséquences de ce qu'a dit le peuple grec.

Il est bien évident que le peuple grec n'a rien dit, et je suis bien déçu qu'aucun média ne l'ai remarqué. Ce résultat était prévisible et énonçable avant même le résultat du référendum. En effet, comment un peuple pourrait dire quelque chose, en répondant à une question qu'il n'a pas lui même posé ? On l'a vu en France avec le référendum sur la constitution européenne. Le président français avait organisé un plébiscite, dont le résultat ne lui convenant pas, il n'en n'a pas tenu compte.

La démocratie directe, ce n'est pas le gouvernement du peuple par le peuple. Le peuple n'en n'est pas capable, et ça ne marche nulle part. La démocratie directe, ce sont quelques lois qui sont énoncées, choisies, débattues et votées par le peuple. Seul le peuple peut en avoir l'initiative. Dans des pays comme la France ou la Grèce, il s'agit de plébiscite, puisque la question est posée par les représentants élus et non par le peuple. Le plébiscite est une manipulation hypocrite et dangereuse des individus par les représentants élus. La démocratie directe, c'est l'assurance, que les lois et les questions essentielles seront examinées, et que ce sera le peuple qui décidera de les valider ou pas. La démocratie directe c'est soulager les représentants élus d'un excès de pouvoir qu'ils possèdent aujourd'hui. La démocratie directe c'est faire émerger les valeurs communes des français, au delà des partis et des corporations. La démocratie directe c'est la découverte des valeurs qui nous sont communes. 

Les français ne croient pas à la démocratie directe. Englués dans une méfiance envers les représentants élus, les médias, les élites, ils se méfient d'eux même aussi. Comment donner aux français confiance en eux-même ? Comment faire pour qu'ils découvrent ce que chacun pourrait constater s'il voulait bien être lucide ?

La solution est là : il faut écrire une histoire de la démocratie directe en France. En effet les français confondent le bien avec le vrai, et le vrai avec l'immortel. Alors que les français se déclarent des fervents partisans de la laïcité, leur pensée politique n'est que religieuse. Pour justifier auprès des français l'utilité de n'importe quoi, il faut en faire l'histoire. Messieurs les historiens, s'il vous plait : veuillez écrire une histoire de la démocratie directe en France. Vous ferez, par là même, une oeuvre intellectuelle et politique d'une envergure majeure. Vous vous rendrez bien plus utile à la France et aux français en écrivant une histoire de la démocratie directe, qu'écrivant je ne sais qu'elle histoire de la révolution française ou de Napoléon. Merci messieurs et mesdames les historiens de sortir les français de leur sommeil dogmatique. Vous en êtes capables. Tout comme les français sont capables de sortir de ce marasme politique par la démocratie directe : mais pas sans votre aide. Messieurs et mesdames les historiens : la démocratie directe, les français ont besoin de vous.

09:54 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)