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08/11/2017

De la tristesse en politique

Je dois bien reconnaître que j'ai un peu de mal à m’intéresser à l'actualité politique. Pourtant je reste convaincu que les idées et les actions ont de l'importance. Ce blog me permet d'énoncer ma frustration, mes espoirs, d'affiner ma pensée en cherchant à l'écrire. Aujourd'hui, je vais parler d'un sujet qui me semble important, même si pour chacun, il peut sembler insignifiant ou sans intérêt. 

Pour la troisième fois en neuf ans, je suis allé voir un ophtalmologue. En effet, comme toutes les personnes de mon age, ma vue baisse, et j'ai besoin de lunettes. Et comme, ma vue évolue, je suis bien obliger d'en porter régulièrement de nouvelles. Cette visite chez l'ophtalmologue me répugne, m'indigne, m'exaspère. Je n'ai à ce jour, rencontré personne qui partage mon exaspération, et cette absence de réaction me navre .Mais comme j'aime beaucoup lire, et que la loi est ainsi faite que pour pouvoir acheter de nouvelles lunettes qui correspondent à ma vue, je suis donc obligé de consulter un ophtalmologue. Je crois, je suis parfaitement convaincu, qu'un ophtalmologue est un médecin, et qu'il doit soigner des patients. Serais-je donc malade ? Que j'aie la possibilité d'aller voir un ophtalmologue si j'ai le sentiment d'avoir une maladie de l’œil, je trouve ça formidable. Mais que je soies obligé de le consulter pour acheter des lunettes, je ne comprends pas. Cet acte, est lourd de sens et m'indigne. Ma vue ne baisse pas parce que je suis malade; ma vue baisse parce que je vieilli. Dans ces conditions être obligé de consulter l'ophtalmologue, pour m'acheter une paire  de lunette, c'est recevoir un jugement de l'état, de la société; c'est recevoir un jugement qui me dit que vieillir est une maladie, vieillir est une faiblesse, vieillir est un handicap; vieillir c'est mal. Les tests qui permettent de connaître la correction à apporter ont besoin d'une machine, qui pour fonctionner n'a besoin d'aucune connaissance médicale; un lunetier pourrait bien le faire, si la loi le lui permettait.

Réconcilier l'homme avec lui même et la société, participer à son bien être; voilà ce qui me semble digne d'un objectif politique. Cette loi qui oblige a consulter un médecin, là ou un simple examen technique suffirait nous dit que la vieillesse est une faiblesse, un danger, une maladie. Cette loi, ne participe pas au bien être de chacun, ne lie pas de façon satisfaisante les générations entre elles. Cette loi, emmène chacun sans trop qu'il s'en rende compte à de la tristesse, du pessimisme, de l'exclusion. Cette loi, ne participe pas à l’épanouissement ni de l'individu, ni de la société; elle n'est pas positive pour l'individu qui vieilli, cette loi ne réuni pas les générations. Cette loi, n'est discuté par aucun parti politique, ni par aucun individu que je connaisse. Je trouve ce silence triste.

 

12:26 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

29/03/2017

Dois-je voter Macron ?

Tout comme une majorité de sympathisant socialiste, j'ai voté aux primaires pour Benoit Hamon. Je n'accroche pas beaucoup à ses propositions, mais il reste le plus proche de mes convictions. 

Ce matin, l'ancien premier ministre, qui a lui même participé à ces primaires, appelle à voter Macron, alors même qu'il a signé lors de la campagne des primaires, une promesse de soutenir le vainqueur des primaires. 

C'est le comportement d'un arriviste, d'un homme qui n'a aucune parole, un homme en qui on ne peut pas avoir confiance. Il n'est pas à chercher bien loin, la raison pour laquelle les français n'ont pas confiance dans la classe politique. Monsieur Valls croit être réaliste et lucide en appelant à voter Macron, alors qu'il n'a fait qu'afficher son mépris pour les sympathisants socialistes, il ne fait qu'afficher sa lâcheté envers son engagement et son incohérence. Il n'est pas le seul parmi les représentants les plus importants du parti socialiste à prendre le parti de mépriser les sympathisants socialistes. 

Il est du devoir de tout sympathisant socialiste de s'opposer à toute candidatures de ces individus imbus d'eux même et de leur réussite, ces individus qui doivent leur réussite ,pour la plus grande part, au soutient du parti, dont ils ont bénéficié, des instances et des sympathisants socialistes pour obtenir leurs mandats. Permettre à ces individus arrivistes, sans fois ni loi autre que la foi et la loi qu'ils se donnent; permettre à ces individus de se faire à nouveau élire pour un quelconque mandat serait une faute. Les électeurs ont le devoir de ne pas voter pour eux ou même de voter contre eux. Non pas pour servir Benoît Hamon, mais pour redonner la fierté aux sympathisants socialistes, pour dire à ces sympathisants, qu'ils ne méritent pas ce mépris de la part de leurs élus. Le parti socialiste est la propriété des sympathisants socialiste, pas d'une bande d'arriviste qui squattent des postes politique importants. 

De même que les sympathisants de droite n'ont pas à accepter que leurs élus confondent les caisses de l'état ou d'entreprises, avec leurs poches personnelles. C'est en permettant à ce type d'élus de se représenter aux élections, en votant pour ces individus ignobles, que les citoyens français se saliront et saliront leurs concitoyens. 

Il en est de même pour les élus écologistes hauts placés, qui ont accepté des postes de ministre sous la présidence de Hollande, ou des investitures socialiste; contre l'avis des adhérent du parti écologique, qui avaient voter contre la participation des écologistes dans le gouvernement actuel. 

J'aimerais tant que des historiens, sociologues, économistes, des journalistes, qui veulent prouver leur citoyenneté, apportent les connaissances, les informations, les concepts, qui permettront aux français d'éprouver le sentiment que l'état, c'est les français et non pas les élites, que les partis politiques appartiennent aux sympathisants et non pas à leur élus; que le bien et les vrai en politique, c'est les français qui le disent, et non pas leurs élus ou les élites. Je crois que par ce cheminement, les français retrouveraient confiance en eux même, en leurs concitoyens et dans l'avenir.

13:38 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

11/02/2017

Révisons l'histoire : la France est une Rollex

En Suède, une ministre a démissionné pour avoir utilisé sa carte de crédit de parlementaire pour s'offrir deux tablettes de chocolat. Une fois cette affaire diffusée par la presse, il ne lui a plus été possible de continuer son mandat car les suèdois ont eu le sentiment d'être floué.

Pour le moins, en France, on agit pas de la même façon. Les hommes et femmes politiques français croulent sous les détournements de fonds publics, sans y prêter beaucoup d'attention. Il est bien clair que pour ces individus, l'état leur appartient. A aucun moment ils ne culpabilisent ou ne quittent leurs mandats. Bien au contraire, certains s'en vantent, quand d'autres ne font que des excuses formelles. On reste dans cette pensée, exprimée par les porte voix de Sarkozy : si t'as pas ta Rollex à 50 ans, t'es un raté !

Les français ne s'en formalisent pas plus que ça. Il est bien évident qu'il y a une forte différence de mentalité entre les suédois et les français, et ce n'est pas à l'avantage de ces derniers. Si on en arrive à ce point de passivité des français à l'égard de ce comportement, c'est qu'ils considèrent que l'état, ce n'est pas eux. Pour les français, l'état, c'est les autres, l'état, c'est les élus, l'état c'est les élites.Quand un homme politique détourne des sommes conséquentes, la plupart des français ne sentent pas volé contrairement aux scandinaves. 

Je crois que la crise française, n'est pas une crise économique, mais une crise culturelle. Il est temps pour chaque français de croire, de ressentir, de penser que l'état c'est eux. Chaque citoyen doit être persuadé que l'état, c'est lui, que la région, c'est lui, que la ville, c'est lui. 

Ce sentiment, cette conviction est nécessaire pour sortir de cette passivité sur cette question. Ce sentiment est nécessaire pour sortir du marasme économique, politique, social, dans laquelle nous baignons. Pour éprouver ce sentiment, il faut donner aux français des responsabilité politiques. Il faut, changer de constitution, restaurer une république parlementaire, et permettre aux citoyens de se mobiliser pour proposer et voter des lois nationales, régionales et locales. La cinquième république, n'est pas la république  qui allait sauver la France. C'est une république d'esprit royaliste, conçue par une homme, un militaire, qui a fait ses classes de capitaine pendant la première guerre mondiale; j'ai nommé Charles De Gaule. 

Les médias, les intellectuels, les français, ont retenu Charles De Gaule comme un homme moderne, un homme de la deuxième guerre mondiale, et l'appellent Général. Il est temps de l'appeler Capitaine, et dire à quel point il a enfoncé la France avec une constitution archaïque.

Lorsque les médias ou les politiciens, les français parlent de Charles De Gaule et des lois qu'il a fait voter à la libération, ils nomment spontanément une loi : les allocations familiales. Permettre aux françaises d'élever des enfants en leur fournissant une allocation, c'est une bonne idée. Mais cette une idée juste si elle permet de se libérer de contraintes financières, c'est à dire qu'elle est utile pour les parents les plus pauvres. Or elle est versée à tous sans condition de ressources. C'est présenté de plus, avec cette idée, qu'il faut faire des enfants pour la grandeur de la France. Faire des enfants pour fabriquer une France plus forte, c'est juste fabriquer de la chaire à canon. Ce qui est bien la conception d'un militaire de la première guerre mondiale. Il est bien évident que on doit faire des enfants pour son épanouissement personnel et non pas pour faire des petits soldats, ou des bons patriotes, ni pour empêcher son pays de décliner.

Pour sortir du marasme économique et du pessimisme actuel, il faut commencer par réviser l'histoire. Mesdames et Messieurs les historiens, merci de vouloir bien montrer aux journalistes, aux hommes politique, aux français, que Charles De Gaule est un homme de la première guerre mondiale, un homme du passé, que la constitution française est digne d'une république bananière.

17:10 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)